Doux conciliabules
Cet après-midi, les deux sœurs Badiعa et رAféقa profitent de la sieste de Mama pour papoter un peu sur l’estrade devant de la villa. L’allée située entre les parterres du jardin, frayant passage principal depuis la porte d’entrée propre au quartier des Roses, est presque dissimulée par les branches pendantes de la haie de jasmin jaune qui voile le grillage de la porte d'entrée. La terrasse soulevée d'un mètre en dessus du jardin est garnie de losanges en mosaïque gris et blanc. Elle donne accès sur d'autres allées contournant la villa et qui se faufilent derrière les murs hautement ombragés par les cèdres presque centenaires de la villa voisine. Deux piliers aux angles de la plateforme sont aussi entourés de lianes de jasmin blanc odorant; deux petites jardinières longeant les bords de la joyeuse terrasse, bordées de géranium, abritent des rosiers rouges(d’amour insoupçonné de jeune fille d’antan, ignorante des coups de cœur fleuris); car Badai se rappelle le jour où elle avait coupé une rose rouge.. et l’ayant offerte spontanément à quelqu’un, son geste avait déclenché dans l’esprit de certains, des interprétations accordées aux pros des fans de la symbolique amoureuse, non connue pour la jeune fille insouciante d’alors..
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