Chronique d’un début de semaine Lundi matin, 7h45. Monsieur Larieux pénètre dans son bureau. Il est tôt, et personne n’est encore arrivé. C’est d’ailleurs pour cela que Monsieur Larieux arrive si tôt le lundi matin. Ça lui permet de pouvoir se poser tranquillement et de ne pas affronter tout de suite la foule de ses employés et la cohorte de problèmes habituels inhérents à une société comme la sienne. Il a toujours eu l’ambition d’avoir sa propre entreprise, Monsieur Larieux, alors quand l’opportunité de reprendre celle dans laquelle il avait débuté s’est présentée, il n’a pas hésité une seconde. Il savait que cela signifiait beaucoup de travail et un grand investissement personnel, que sa vie de famille serait réduite à sa plus simple expression et ses loisirs définitivement bannis, mais ça en valait la peine. Depuis une dizaine d’années, Monsieur Larieux est donc l’heureux PDG d’une entreprise qui était déjà prospère mais qu’il a rendu encore plus rentable. Ce qu’il considère comme sa plus grande réussite, c’est le fonctionnement de son équipe. Une sorte de mélange de décontraction, de libéralisme, mais aussi de sérieux et de professionnalisme. Chez les anglo-saxons, le vendredi est le jour de relâche, de décontraction au bureau. Chez Monsieur Larieux, c’est le lundi. Les employés sont autorisés à arriver plus tard, pourvu que le reste du temps, ils se défoncent dans leur travail.
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