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Ce soir ma muse, la tête sur l'oreiller....
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26 mai 2012

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151

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Tous droits réservés

Langue

Français

Vois cette simple lettre, qu’elle te porte ce message.Je t’adresse ma complainte, toi belle enfant si sage, Je voudrais te distraire de tes futiles moments A moins que de t’aider, àsoigner tes tourments. Comprends ma servitude, silence de solitude Tu me désires étrange, pourtant subtile mélange. Tu crains à me lire trop souvent, De devoir renier tes moindres certitudes De brûler les étapes, et trouver béatitude Heureux, j’accompagne tesprudences Et me trouves là, étrange coïncidence. Le soir, ma muse la tête sur l’oreiller, Nos pensées s’uniront, comme rêves éveillésLes yeux dans les étoiles, Tu percevras comme un voile léger Ce parfum des bons moments oubliés Dans les chemins intimes, qui troublent ta pensée Comme cette perfide émotion Pour te faire sentir mes hallucinations. Reprends encore un vers, Qu’il te guide dansce simple univers Des dédales, étranges méandres de mon cerveau Porteur, comme un facteur de mes moindres ragots. Je déraille, funeste je suis comme proscrit, Moi tendre amant transi, jusque dans mes écrits Je nous retrouve sur ces pages, comme au fond de ton lit Ou je couche, tous ces termes qui cisèlent ton image Que tes doigts caressent, et miment ce langage. Potion magique, ou pernicieux breuvage Tes lèvres se trempent à suivre ma litanie Le regard dans le vague, te voici léthargie. Je te prends donc ainsi, commeen grâce un recours Tu me sauves et me suis tout au long du discours. L’illusionn‘à de fin, jamais définitif, Et ton regard perdu dans mes pensées profondes. J’en oublie tes formes généreuses, ton désir alangui, Et le grain de papier, aussi doux que ta peau. Et c’était bien cela que voulait dire mon mot.G.B.
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