Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde

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Voyagez en lisant le poème "Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde" écrit par Joachim du Bellay (1522-1560) en 1558. "Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde" de du Bellay est un poème classique extrait de Les Regrets. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
En téléchargeant le PDF du poème de du Bellay, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien comprendre la signification des paroles du poète qui a écrit "Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde".
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01 janvier 1558

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Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde.

Sonnet XCIX.

Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde,
De prêtres, de prélats, et de moines aussi,
De banquiers, d'artisans, et n'y voyant, ainsi
Qu'on voit dedans Paris, la femme vagabonde :

Pyrrhe, après le dégât de l'universelle onde,
Ses pierres (dis-je alors) ne sema point ici :
Et semble proprement, à voir ce peuple-ci,
Que Dieu n'y ait formé que la moitié du monde.

Car la dame romaine en gravité marchant,
Comme la conseillère ou femme du marchand
Ne s'y promène point, et n'y voit-on que celles

Qui se sont de la cour l'honnête nom donné :
Dont je crains quelquefois qu'en France retourné,
Autant que j'en verrai ne me ressemblent telles.



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