Orphée, au bois du Caystre

icon

2

pages

icon

Français

icon

Documents

1865

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

2

pages

icon

Français

icon

Documents

1865

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvrez le poème "Orphée, au bois du Caystre" écrit par Victor Hugo (1802-1885) en 1865. "Orphée, au bois du Caystre" de Hugo est un poème classique extrait du recueil Les chansons des rues et des bois. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Orphée, au bois du Caystre et l’imprimer depuis chez vous !
En téléchargeant le PDF du poème de Hugo, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Orphée, au bois du Caystre".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1865

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Orphée, au bois du Caystre.

Orphée, au bois du Caystre,
Ecoutait, quand l'astre luit,
Le rire obscur et sinistre
Des inconnus de la nuit.

Phtas, la sibylle thébaine,
Voyait près de Phygalé
Danser des formes d'ébène
Sur l'horizon étoilé.

Eschyle errait à la brune
En Sicile, et s'enivrait
Des flûtes du clair de lune
Qu'on entend dans la forêt.

Pline, oubliant toutes choses
Pour les nymphes de Milet,
Epiait leurs jambes roses
Quand leur robe s'envolait.

Plaute, rôdant à Viterbe
Dans les vergers radieux,
Ramassait parfois dans l'herbe
Des fruits mordus par les dieux.

Versailles est un lieu sublime
Où le faune, un pied dans l'eau,
Offre à Molière la rime,
Etonnement de Boileau.

Le vieux Dante, à qui les âmes
Montraient leur sombre miroir,
Voyait s'évader des femmes
Entre les branches le soir.

André Chénier sous les saules
Avait l'éblouissement
De ces fuyantes épaules
Dont Virgile fut l'amant.

Voir icon more
Alternate Text