Ne t'émerveille point que chacun il méprise

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Évadez-vous en lisant le poème "Ne t'émerveille point que chacun il méprise" écrit par Joachim du Bellay (1522-1560) en 1558. "Ne t'émerveille point que chacun il méprise" de du Bellay est un poème classique extrait de Les Regrets. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Ne t'émerveille point que chacun il méprise et l’imprimer depuis chez vous !
Grâce à ce document PDF sur le poème de du Bellay, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Ne t'émerveille point que chacun il méprise".
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Publié par

Publié le

01 janvier 1558

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Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Ne t'émerveille point que chacun il méprise.

Sonnet LXVI.

Ne t'émerveille point que chacun il méprise,
Qu'il dédaigne un chacun, qu'il n'estime que soi,
Qu'aux ouvrages d'autrui il veuille donner loi,
Et comme un Aristarq lui-même s'autorise.

Paschal, c'est un pédant : et quoiqu'il se déguise,
Sera toujours pédant. Un pédant et un roi
Ne te semblent-ils pas avoir je ne sais quoi
De semblable, et que l'un à l'autre symbolise ?

Les sujets du pédant, ce sont ses écoliers,
Ses classes ses états, ses régents officiers,
Son collège, Paschal, est comme sa province.

Et c'est pourquoi jadis le Syracusien,
Ayant perdu le nom de roi sicilien,
Voulut être pédant, ne pouvant être prince.



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