Mon enfance

icon

3

pages

icon

Français

icon

Documents

1826

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

3

pages

icon

Français

icon

Documents

1826

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Évadez-vous en lisant le poème "Mon enfance" écrit par Victor Hugo et publié en 1826. Ce poète est né en 1802, mort en 1885. "Mon enfance" de Hugo est un poème classique extrait de Odes et ballades. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Avec le poème de Hugo, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Mon enfance".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1826

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Mon enfance.

Voilà que tout cela est passé... Mon enfance n'est plus ;
xxxxxxxxxElle est morte, pour ainsi dire, quoique je vive encore.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxSaint Augustin, Confessions.


I.

J'ai des rêves de guerre en mon âme inquiète ;
J'aurais été soldat, si je n'étais poète.
Ne vous étonnez point que j'aime les guerriers !
Souvent, pleurant sur eux, dans ma douleur muette,
J'ai trouvé leur cyprès plus beau que nos lauriers.

Enfant, sur un tambour ma crèche fut posée.
Dans un casque pour moi l'eau sainte fut puisée.
Un soldat, m'ombrageant d'un belliqueux faisceau,
De quelque vieux lambeau d'une bannière usée
Fit les langes de mon berceau.

Parmi les chars poudreux, les armes éclatantes,
Une muse des camps m'emporta sous les tentes ;
Je dormis sur l'affût des canons meurtriers ;
J'aimai les fiers coursiers, aux crinières flottantes,
Et l'éperon froissant les rauques étriers.

J'aimai les forts tonnants, aux abords difficiles ;
Le glaive nu des chefs guidant les rangs dociles ;
La vedette, perdue en un bois isolé ;
Et les vieux bataillons qui passaient dans les villes,
Avec un drapeau mutilé.

Mon envie admirait et le hussard rapide,
Parant de gerbes d'or sa poitrine intrépide,
Et le panache blanc des agiles lanciers,
Et les dragons, mêlant sur leur casque gépide
Le poil taché du tigre aux crins noirs des coursiers.

Voir icon more
Alternate Text