Les étoiles filantes (II)

icon

4

pages

icon

Français

icon

Documents

1865

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

4

pages

icon

Français

icon

Documents

1865

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Évadez-vous en lisant le poème "Les étoiles filantes (II)" écrit par Victor Hugo et publié en 1865. Ce poète est né en 1802, mort en 1885. "Les étoiles filantes (II)" de Hugo est un poème classique extrait de Les chansons des rues et des bois. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Les étoiles filantes (II) et l’imprimer depuis chez vous !
En téléchargeant le PDF du poème de Hugo, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien comprendre la signification des paroles du poète qui a écrit "Les étoiles filantes (II)".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1865

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Les étoiles filantes (II).

II.

Mais qu'importe ! l'herbe est verte,
Et c'est l'été ! Ne pensons,
Jeanne qu'à l'ombre entrouverte,
Qu'aux parfums et qu'aux chansons.

La grande saison joyeuse
Nous offre les prés, les eaux,
Les cressons mouillés, l'yeuse,
Et l'exemple des oiseaux.

L'été, vainqueur des tempêtes,
Doreur des cieux essuyés,
Met des rayons sur nos têtes
Et des fraises sous nos pieds.

Été sacré ! l'air soupire.
Dieu, qui veut tout apaiser,
Fait le jour pour le sourire
Et la nuit pour le baiser.

L'étang frémit sous les aulnes ;
La plaine est un gouffre d'or
Où court, dans les grands blés jaunes,
Le frisson de messidor.

C'est l'instant qu'il faut qu'on aime,
Et qu'on le dise aux forêts,
Et qu'on ait pour but suprême
La mousse des antres frais !

À quoi bon songer aux choses
Qui se passent dans les cieux ?
Viens, donnons notre âme aux roses ;
C'est ce qui l'emplit le mieux.

Voir icon more
Alternate Text