Le parricide

page

Français

Documents

1792

Écrit par
Jean-Pierre Claris De Florian

Publié par
Nora1

Lire

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

page

Français

Documents

1792

Lire

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Publié par

Nora1

Publié le

01 janvier 1792

Nombre de lectures

Licence :

En savoir +

Langue

Français

Voyagez en lisant la fable "Le parricide" écrite par Jean-Pierre Claris de Florian et publiée en 1792. Ce fabuliste est né en 1755, mort en 1794. "Le parricide" est une belle fable faisant partie du recueil Fables et, comme toutes des fables, il s'agit d'une leçon de vie qui est dite de façon plaisante. Vous avez besoin de cette célèbre fable pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-la sur cette page. Le téléchargement de la fable "Le parricide" est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer. Grâce à ce document PDF sur la fable "Le parricide" de Jean-Pierre Claris de Florian, vous pourrez faire un commentaire ou bien comprendre la signification des paroles et de la morale du fabuliste qui a écrit "Le parricide".

Voir

Publié par

Nora1

Publié le

01 janvier 1792

Licence :

En savoir +

Langue

Français

Le parricide.

Fable XVIII, Livre III.

Un fils avait tué son père.
Ce crime affreux n'arrive guère
Chez les tigres, les ours ; mais l'homme le commet.
Ce parricide eut l'art de cacher son forfait,
Nul ne le soupçonna : farouche et solitaire,
Il fuyait les humains, il vivait dans les bois,
Espérant échapper aux remords comme aux lois.
Certain jour on le vit détruire à coups de pierre
Un malheureux nid de moineaux.
Eh ! Que vous ont fait ces oiseaux ?
Lui demande un passant : pourquoi tant de colère ?
Ce qu'ils m'ont fait ? Répond le criminel :
Ces oisillons menteurs, que confonde le ciel,
Me reprochent d'avoir assassiné mon père.
Le passant le regarde ; il se trouble, il pâlit,
Sur son front son crime se lit :
Conduit devant le juge, il l'avoue et l'expie.
Ô des vertus dernière amie,
Toi qu'on voudrait en vain éviter ou tromper,
Conscience terrible, on ne peut t'échapper !

.

Voir