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Voyagez en lisant le poème "La ville au loin." écrit par René GHIL. Ce poète de France est né en 1862, mort en 1925. "La ville au loin." de GHIL est un poème classique faisant partie du recueil Le Voeu de vivre. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Grâce à ce document PDF sur le poème de GHIL, vous pourrez faire un commentaire ou bien vous évader grâce au vers de "La ville au loin.".
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La ville au loin...

La Ville au loin monte des voeux immolateurs...

Par les vitres en haut, la Ville, - aux Yeux - à perte
Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l'aorte !
Monte haut des quadratures de pierre, et lourd
Le temps de dômes, ainsi qu'enserrant le rêve
Lourd-arrêté vers l'elliptique expansion
De ses Fatalités :

Et est plus haute sur les voies
Lointaines de ses rais qui tournoient, la Tour !

Autant qu'elle, la Ville ! montera, qui porte
Les haines de longtemps, la Haine ; ah ! alentour-
Tandis qu'aux arêtes et vitres de la Ville
Massant et quadratures lourdes de pierre, et
Ses dômes enserrant les Têtes, le vêpre est
Lingual et huant silentement, - Haine, ah ! glaive
Alentour, de sinistres gladïolants et
Appelant tout le désir qui s'exaspère aux
Cinq sens élémentaires...

Monte - pierre et lumière, haut ! la Ville, à perte
Du soleil irréel qui tressaille aux senteurs
Mêlées, des hétaïres et des lutteurs !
Mais mouvante de Nuits où des Instigateurs
Agitant le remous des âmes délétères
Travaille le dessein qu'on ne sait, qui peut-être

(La parole qui se répète est un marteau sous quoi
Les énergies dans la gangue entrent en soi ... )

Peut-être aura été le lourd vouloir, où naître
D'un poing qu'ils énervaient vers les hauts détenteurs
De l'Or, le geste de détente de ton être !
... Oh ! lors, qu'il serait doux, ô rendre lourd (couleurs
Qui vont lent s'éteignant), le dormir des douleurs
De la tête qui meut en éparres ouverte
A l'épaule d'Amie, Ô rendre lourd l'amour
De deux pauvres de vie en qui de l'espoir sourd...

Les vieilles voix sont aux sens des hommes. Et, Elles
Et la Proie et la Ruse, - le savent ! d'avoir
En leur Baiser la perversion du lent devoir
Qu'elles n'ont pas rempli, qui s'est, d'aigu sourire
Regardant les sommeils vidés de leur empire
Mué en le destin des nuits de leurs aisselles
De donner à respirer entre leurs seins, la
Chute, et la haine !

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