Variétés historiques et littéraires, Tome VIIILa Famine, ou les Putains à cul, par le sieur de La Valise, chevalier de la Treille.1649La Famine, ou les Putains à cul, par le sieurde La Valise, chevalier de la Treille.À Paris, chez Honoré l’Ignoré, à la Fillequi truye, rue sans bout.1M.DC.XLIX, in-4 .Elles sont à cul, les putains ;Il n’y a que les Brigantins,Les Dupas, les Polichinelles,Qui font gagner les macquerelles ;2Il n’y a que les SpacamonsQui carillonnent des roignons ;3Il n’y a que les Belle-RosesQui desirent faire ces choses ;4Il n’y a que les Rocantins ,4Les Jodelets , les Picotins,Qui, mal-gré la grande famine,Font des farces sur la voisine ;Enfin, les voleurs, les filoux,Qui des autres estoient jalouxLors que nous n’estions point en guerre,Avec du pain et de la bièreIls font ce que par cy-devantIls ne pouvoient faute d’argent :Car, filoutans sur le passageQuelque pauvre homme de villageQui portoit du pain à Paris,Ils en ont tant qu’ils en ont pris.Ces farceurs, en mesmes posturesQue ces vilaines creatures,Pour ensemble se consoler,Ils ont voulu s’entre-mesler ;Ils ont vendu tout leur bagagePour un centiesme pucelage,S’asseurans qu’avecque du painIls plairoient à une putain.7Nichon , quelle estrange misèreVous cause une petite guerre,Qu’il faille pour un peu de lardVous soubsmettre à quelque pendard ?Que pour un boisseau de farineIl faille faire bonne mineÀ un qui, peu auparavant,N’auroit pu voir vostre devant,Ny ...
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