L'église d'Arona

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1843

Écrit par

Publié par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1843

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Voyagez en lisant le poème "L'église d'Arona" écrit par Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) en 1843. "L'église d'Arona" de DESBORDES-VALMORE est un poème classique extrait de Elégies. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Avec le poème de DESBORDES-VALMORE, vous pourrez faire un commentaire ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "L'église d'Arona".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1843

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

L'église d'Arona

On est moins seul au fond d'une église déserte :
De son père inquiet c'est la porte entr'ouverte ;
Lui qui bénit l'enfant, même après son départ,
Lui, qui ne dit jamais : "N'entrez plus, c'est trop tard !"

Moi, j'ai tardé, seigneur, j'ai fui votre colère,
Comme l'enfant qui tremble à la voix de son père,
Se dérobe au jardin tout pâle, tout en pleurs,
Retient son souffle et met sa tête dans les fleurs ;
J'ai tardé ! Retenant le souffle de ma plainte,
J'ai levé mes deux mains entre vous et ma crainte ;
J'ai fait la morte ; et puis, en fermant bien les yeux,
Me croyant invisible aux lumières des cieux,
Triste comme à ténèbre au milieu de mon âme,
Je fuyais. Mais, Seigneur ! votre incessante flamme,
Perçait de mes détours les fragiles remparts,
Et dans mon coeur fermé rentrait de toutes parts !

C'est là que j'ai senti, de sa fuite lassée,
Se retourner vers vous mon âme délaissée ;
Et me voilà pareille à ce volage enfant,
Dépouillé par la ville, et qui n'a bien souvent
Que ses débiles mais pour voiler son visage,
Quand il dit à son père : Oh ! que n'ai-je été sage !

Voir icon more
Alternate Text