I s t h m i q u e sP i n d a r eTraduction Ernest FalconnetS o m m a i r e1 I.2 II.3 III4 IV5 V6 VI7 VII8 VIII9 NotesI .1À HÉRODOTE , THÉBAIN2Thèbes au bouclier d'or, ô ma mère ! je quitte tout lorsqu'il s'agit de toi . Pardonne,pierreuse Délos, si je suspends les chants que je t'ai destinés ; les gens de bienont-ils rien de plus cher, rien de plus vénérable que leurs parents ? Modère donc tonimpatience, île chérie d'Apollon ; bientôt avec l'aide des dieux j'aurai accompli madouble promesse ; bientôt à la tête d'un chœur que formeront les habitants de lamaritime Céos, je chanterai Phébus à la longue chevelure et l'isthme de Corinthequi, semblable à une digue, s'élève fièrement au milieu des deux mers. Déjàl'isthme, dans ses jeux solennels, a ceint de six couronnes le front des enfants deCadmus : leurs victoires ont étendu au loin la gloire de ma patrie, de cette illustreThèbes, où Alcmène mit au monde ce fils intrépide, qui fit trembler jadis le chien3terrible de Géryon .Maintenant je vais célébrer la gloire d'Hérodote qui, sans le secours d'une mainétrangère, a conduit à la victoire son char attelé de quatre coursiers agiles ; et pourque mes louanges lui soient plus honorables, je veux le chanter à l'égal de Castor etd'IoIas. Héros fameux, tous deux habiles à diriger un char rapide, ils firentégalement la gloire de Lacédémone et de Thèbes, leurs patries. Mille fois on les vittriompher aux jeux solennels de la Grèce et orner leurs ...
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