Bourgeois parlant de Jésus-Christ

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Découvrez le poème "Bourgeois parlant de Jésus-Christ" écrit par Victor Hugo. Ce poète est né en 1802, mort en 1885. "Bourgeois parlant de Jésus-Christ" de Hugo est un poème classique extrait du recueil Toute la lyre (1888 et 1893).. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Bourgeois parlant de Jésus-Christ et l’imprimer depuis chez vous !
Grâce à ce document PDF sur le poème de Hugo, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Bourgeois parlant de Jésus-Christ".
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Bourgeois parlant de Jésus-Christ.

« – Sa morale a du bon. – Il est mort à trente ans.
– Il changeait en vin l'eau. – Ça s'est dit dans son temps.
– Il était de Judée. Il avait douze apôtres.
– Gens grossiers. – Gens de rien. – Jaloux les uns des autres.
– Il leur lavait les pieds. – C'est curieux, le puits
De la samaritaine, et puis le diable, et puis
L'histoire de l'aveugle et du paralytique !
– J'en doute. – Il n'aimait pas les gens tenant boutique.
– A-t-il vraiment tiré Lazare du tombeau ?
– C'était un sage. – Un fou. – Son système est fort beau.
– Vrai dans la théorie et faux dans la pratique.
– Son procès est réel. Judas est authentique.
L'honnête homme au gibet et le voleur absous !
– On voit bien clairement les prêtres là-dessous.
Tout change ; maintenant il a pour lui les prêtres.
– Un menuisier pour père, et des rois pour ancêtres,
C'est singulier ! – Non pas ! Une branche descend,
Puis remonte, mais c'est toujours le même sang ;
Cela n'est pas très rare en généalogie.
– Il savait qu'on voulait l'accuser de magie
Et que de son supplice on faisait les apprêts.
– Sa Madeleine était une fille. – A peu près.
– Ça ne l'empêche pas d'être sainte. – Au contraire.
– Était-il Dieu ? – Non. – Oui. – Peut-être. – On y croit guère.
– Tout ce qu'on dit de lui prouve un homme très doux.
– Il était beau. – Fort beau, l'air juif, pâle. – Un peu roux.
– Le certain, c'est qu'il a fait du bien sur la terre.
– Un grand bien. Il était bon, fraternel, austère ;
Il a montré que tout, excepté l'âme, est vain ;
Sans doute il n'est pas Dieu, mais certes il est divin.
Il fit l'homme nouveau meilleur que l'homme antique.
– Quel malheur qu'il se soit mêlé de politique ! »



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