À un ami trahi par sa maîtresse

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1778

Écrit par

Publié par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1778

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Évadez-vous en lisant le poème "À un ami trahi par sa maîtresse" écrit par Évariste de Parny (1753-1814) en 1778. "À un ami trahi par sa maîtresse" de de Parny est un poème classique extrait du recueil Poésies érotiques. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème À un ami trahi par sa maîtresse et l’imprimer depuis chez vous !
Avec le poème de de Parny, vous pourrez faire un commentaire ou bien vous évader grâce au vers de "À un ami trahi par sa maîtresse".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1778

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

À un ami trahi par sa maîtresse.

Quoi ! tu gémis d'une inconstance ?
Tu pleures, nouveau Céladon ?
Ah ! le trouble de ta raison
Fait honte à ton expérience.
Es-tu donc assez imprudent
Pour vouloir fixer une femme ?
Trop simple et trop crédule amant,
Quelle erreur aveugle ton âme !
Plus aisément tu fixerais
Des arbres le tremblant feuillage,
Les flots agités par l'orage,
Et l'or ondoyant des guérets
Que balance un zéphyr volage.
Elle t'aimait de bonne foi ;
Mais pouvait-elle aimer sans cesse ?
Un rival obtient sa tendresse ;
Un autre l'avait avant toi ;
Et dès demain, je le parie,
Un troisième, plus insensé,
Remplacera dans sa folie
L'imprudent qui t'a remplacé.

Il faut au pays de Cythère
À fripon fripon et demi.
Trahis, pour n'être point trahi ;
Préviens même la plus légère ;
Que ta tendresse passagère
S'arrête où commence l'ennui.
Mais que fais-je ? et dans ta faiblesse
Devrais-je ainsi te secourir ?
Ami, garde-toi d'en guérir :
L'erreur sied bien à la jeunesse.
Va, l'on se console aisément
De ses disgrâces amoureuses.
Les amours sont un jeu d'enfant ;
Et, crois-moi, dans ce jeu charmant,
Les dupes mêmes sont heureuses.



.

Voir icon more
Alternate Text