Miroirs : un polar à vous couper le souffle !

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Après plus de 20 ans passés dans la police au sein d’une brigade de protection des mineurs, Maxime Lorfrais publie son premier roman Miroirs chez une jeune maison d’édition 100% numérique : Neowood. Pour en savoir un peu plus sur cet ouvrage, l’auteur a accepté de répondre à quelques questions.
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15 janvier 2013

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446

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Français

Interview
Miroirs : un polar à vous couper le souffle !
Après plus de 20 ans passés dans la police au sein d’une brigade de protection des mineurs, Maxime Lorfraispublie sonpremier romanMiroirschez unejeune maison d’édition 100% numériqueNeowood. Pour en savoir un peu plus sur cet ouvrage, l’auteur a accepté de répondre à quelques questions.
YouScribe: Pouvezvous nous présenter en quelques mots votre livre ?
M.L : Il s’agit de l’histoire d’un hommeque la mort de sonpetit animalde compagnie éveille à la conscience, l’histoire d’une rédemption, d’un rachat. Par l’effet de sa douleur et de l’écriturequi en naît, il revit l’expérience de son enfance et des événementsqui l’ont suivie. Ce roman traite essentiellement du mensonge, mensonge de l’écriture, mensonge des miroirs dans lesquels on croit se reconnaître, mensonge des histoires que l’on se raconte pour se rassurer.
YS : Dans quelle mesure votre vécu vous a til inspiré dans l’écriture de ce roman ?
M.L : Les longs entretiensquej’ai conduits dans le cadre de mon expérience depolicier ont sans aucun doute inspiré lapsychologie et le comportement despersonnages de ce roman. Les interrogatoires de suspects et les auditions de victimes m’ontpermis de les imaginer et de les faire vivre de façon réaliste. C’est, de cepoint de vuelà, un roman documenté, c’est à dire basé sur une observation deplus de vingt ans. Mais onyé retrouve galement des élémentspluspersonnels. Comme le début du récit qui est directement inspiré par l’euthanasie de mon chat auquelj’étais très attaché. Toute mon histoire a débuté de cette façonlà, avec la condamnation à mort de cepetit animalqui durant toute son existence avait été le témoin muet de ma vie. En fait ce roman est né d’une douleur inattenduequi m’apropulsé, tête baissée, dans l’écriture, cequi m’apermis deprendre de la distance en racontant une histoire encore bien plus terrible.
YS : La structure en deux temps de votre roman est au premier abord assez déconcertante mais terriblement efficace pour rythmer l’intrigue. Comment vous est venue l’idée ?
M.L : L’idée de la seconde partie s’est rapidement imposée lorsquej’ai terminé la première. Je me suis alors rendu comptequ’elle appelait une suite. J’ai donc choisi de donner une fin àcette histoire en prenant de la distance par rapport au personnage principal et en imaginant l’effet que ses confessions écrites, livrées à la curiosité d’une maison d’éditions, étaient susceptibles deprovoquer. L’idée de cette seconde partie est née du rejet d’un précédent manuscrit par plusieurs éditeurs à qui je l’avais envoyé. J’ai pris, en quelque sorte, une forme de revanche.
YS : Vous avez fait le choix de vous lancer dans l’aventure avec une jeune maison d’édition 100% numérique, Neowood. Pouvezvous nous en expliquer les raisons ?
M.L : J’avais un peu mis de côté l’ambition de voir mon texte édité, je n’avais pas envie de me lancer dans un longprocessus de recherche d’éditeur, d’envoi de manuscritspapiers, de retour etc. Avec internet tout vaplus vite tout en étantplus simple. Par exemple, laprise de contact avec les éditeurs, tout du moins avec Neowood, a été extraordinairement rapide etparadoxalement beaucoupplus humaine que lors de mes précédentes expériences.
Le reste du travail(écriture, corrections, relectures…)diffère ne guère de l’éditionpapier, si ce n’est peutêtre, le temps nécessaire à la mise en vente de l’ouvrage. Au final je suis très content de ce choix et du résultat final.
YS : Un dernier mot pour inviter nos lecteurs à découvrir votre roman ?
M.L : Tous ceuxqui l’ont lu m’ont reproché d’avoirperturbé leur sommeil : impossible de s’en détacher avant de l’avoir terminé !
Miroirsest disponible sur YouScribe.
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