er M. G. Lejean, « Voyage au Kordofan », dans Le Tour du monde, 1 semestre 1860, Vol. 7, pp. 24-32. Typographie moderniséeindexVOYAGE AU KORDOFAN[1]Par M. G. Lejean.1882. — texte et dessins inédits.IDépart de Khartoum. — Silhouettes d’indigènes. — Le mont du Diable. — Desfonctionnaires peu populaires. — Arrivée à Lobeid.Me trouvant à Khartoum au commencement d’août 1860, et décidé à utiliser dansun intérêt scientifique les loisirs trop prolongés que me faisaient les vents du sudqui empêchaient toute exploration sur le Nil Blanc, je m’étais résolu à me lancerdans le sud-ouest, au Kordofan, avec un vague espoir de pénétrer par le pays desNouba dans les régions encore inconnues de la Nigritie orientale. Un ornithologisteromain fort distingué, qui était de passage dans la même ville, le marquis HoraceAntinori, de Pérouse, ancien membre de la Constituante romaine, joignit sa petitecaravane à la mienne, société que je n’eus garde de refuser.Le 6 août après midi, nous nous embarquions à bord d’un joli steamer égyptien queson capitaine, M. Louis de Tannyan, mettait gracieusement à notre dispositionjusqu’à Ondourman, sur la rive ouest du Nil Blanc, où nous avions donné rendez-vous à nos chameliers ; et vingt minutes plus tard nous descendions sur la plagebrûlée et onduleuse qui s’étend entre le confluent des deux fleuves et le village,après avoir reçu les adieux du docteur Perney et des amis qui nous avaientescortés jusque-là.Nos chameliers n’arrivèrent que ...
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