Le Parfum de la dame en noirGaston LerouxV.Panique>ijon… Mâcon… Lyon… Certainement, là-haut, au-dessus de ma tête, il ne dort pas… Je l’ai appelé tout doucement et il ne m’a pasrépondu… mais je mettrais ma main au feu qu’il ne dort pas !… À quoi songe-t-il ?… Comme il est calme ! Qu’est-ce donc qui peutbien lui donner un calme pareil ?… Je le vois encore, dans le parloir, se levant soudain, en disant : « Allons-nous-en ! » et cela d’unevoix si posée, si tranquille, si résolue… Allons-nous-en vers qui ? Vers quoi avait-il résolu d’aller ? Vers elle, évidemment, qui était endanger et qui ne pouvait être sauvée que par lui ; vers elle, qui était sa mère et qui ne le saurait pas !« C’est un secret qui doit rester entre vous et moi ; l’enfant est mort pour tous, excepté pour vous et pour moi ! »C’était cela sa résolution, cette volonté subitement arrêtée de ne rien lui dire. Et lui, le pauvre enfant, qui n’était venu chercher cettecertitude que pour avoir le droit de lui parler ! Dans le moment même qu’il savait, il s’astreignait à oublier ; il se condamnait ausilence. Petite grande âme héroïque, qui avait compris que la Dame en noir qui avait besoin de son secours ne voudrait pas d’unsalut acheté au prix de la lutte du fils contre le père ! Jusqu’où pouvait aller cette lutte ? Jusqu’à quel sanglant conflit ? Il fallait toutprévoir et il fallait avoir les mains libres, n’est-ce pas, Rouletabille, pour défendre la Dame en noir ?…Si calme est Rouletabille que je ...
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