Renée VivienLe Christ, Aphrodite et M. Pépin1907RENEE VIVIEN────L e C h r i s t, A p h r o d i t ee tM. P é p i nP A R I SBIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE D’EDITIONE. SANSOT et Cie7, Rue de l’Eperon, 7──1907Tous droits réservéspour reproduction et traductionde cet ouvrageAVANT-PROPOSAVANT-PROPOSJe prie les quelques-uns qui me liront de ne voir, dans cette satirette, aucuneirrévérence à l’égard du divin Maître Jésus-Christ. Le Messie occidental occupe,dans la hiérarchie de mes Dieux, une place très haute. Je l’aime et je le vénèreavec tendresse et deur' p r o f o n d e u r. E t c e q u e j ’ a t t a q u e, d a n s c e m i n u s c u l ev o l u m e, c ’ e s t u n i q u e m e n t l a m é d i o c r i t é e t l a l a i d e u r d u s i è c l e, q u i r e n d r a i e n ti m p o s s i b l e l a seconde venue, — cependant promise ! — du Sauveur.Jadis, le beau décor syrien entourait le Fils de l’homme de sa majesté tranquille.Et c’étaient le Jardin des Oliviers, le désert splendide, le temple de Salomon, auxmurs lambrissés de cèdre, à l’autel d’or.Mais aujourd’hui ? Si le Christ réapparaisait, parmi les souteneurs et les filles deBelleville et de Ménilmontant, comment serait-il accueilli par les reporters ?M. Alphonse Pépin, rédacteur au Grand Journal, transcrit en ces pages lesorigines du Christianisme. Il a vu. Il a écouté. Et, scribe quotidien, presquemécanique, payé sans générosité outrancière d’ailleurs, il enregistre, il constate.Des milliers de ...
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