La Philosophie de Georges Courteline
Georges Courteline
1922
treÀ M José THÉRY
En témoignage
de considération, de reconnaissance
et d’amitié.
G. COURTELINE.
Sommaire
1 I De la vérité et de la difficulté qu’il y a à la faire sortir de son puits.
2 II Où des vérités qui, sans doute, ne sont guère que des paradoxes,
alternent avec des paradoxes, qui sont peut-être des vérités.
3 III De deux sortes d’hommes redoutables : les tapeurs et les médecins.
4 IV Où l’auteur confesse son culte de la jeunesse, son attirance vers la
bohème, et sa tendance à ne rien faire.
5 V Où l’auteur ne sait s’il plaisante ou s’il parle sérieusement, n’étant pas
tout à fait fixé sur ce qu’il doit penser de sa pensée.
6 VI Quelques avis qui, étant sages, sont forcément de nombre limité.
7 VII De choses sans grande importance : l’amour, les femmes et cætera.
8 VIII Corollaires et Intermèdes.
8.1 AMITIÉS FÉMININES
8.2 LE MADÈRE
8.3 LE GORA
8.4 VIRGINIE ET PAUL
9 IX Où l’auteur parle littérature pour faire croire aux personnes qui n’y
connaissent rien, qu’il y connait, lui, quelque chose.
10 X De la justice telle qu’elle est rendue par les juges, et du profond chagrin
qu’éprouve le justiciable de ne pouvoir la prendre au sérieux.
11 XI Conclusion.
I De la vérité et de la difficulté qu’il y a à la faire
sortir de son puits.
Si le propre de la raison est de se méfier d’elle-même, combien est persuasive
l’éloquence des déments à prêcher qu’ils sont la sagesse, et qu’il est malaisé de
démontrer leur erreur ...
Voir