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08 juin 2014

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Français

Joseph Conrad - Lord Jim
Une note de lecture par Jean-François Ponge
Un récit dans le récit, qui ravira le fan-club de Stefan Zweig. Jim (on ne saura pas son nom de famille, ni celui de tous les personnages), est second sur un navire marchand transportant plusieurs centaines de pèlerins vers La Mecque, commandé par un capitaine à la moralité plus que douteuse. À l'occasion d'un naufrage dans l'Océan Indien, il va fuir le navire en train de sombrer, en compagnie du capitaine et de sa clique, et gagner ainsi la vie sauve sans avoir porté secours aux occupants, tous disparus. À l'issue d'un procès maritime, auquel il aura eu le courage d'assister alors que les autres membres de la bande ont réussi à se défiler à temps, il sera déchu de son titre et vivra ensuite dans la honte perpétuelle de la faute qu'il a commise. Tel est le point de départ d'un récit qui va nous emmener dans les coins les plus reculés d'une Asie insulaire dominée à l'époque (victorienne) par l'Empire Ottoman et les grandes puissances occidentales. Dans un monde régi par la cupidité et la lâcheté des puissants (une peinture sans concession de la "Belle Époque", tout actuelle) "Lord" Jim, ainsi appelé par les habitants d'une île imaginaire peuplée de malais, va racheter sa faute en devenant un parangon de sagesse et de courage, jusqu'au jour où le monde qu'il croyait fuir va se rappeler à son bon souvenir. Une peinture sans concession de l'âme humaine, dans tous ses replis visibles et invisibles, où l'auteur a mis une bonne part de ses angoisses face à son propre passé. Un récit tortueux, parfois ennuyeux dans sa première partie (le procès, qui n'en finit pas...) mais qui restera gravé dans la mémoire du lecteur. Malgré le décor, maritime à souhait, la mer dans ce beau récit à quatre voix (Jim, Marlow, Stein, Brown) est avant tout une mer intérieure...
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