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08 septembre 2013

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Français

Dominique Manotti – Sombre Sentier
Une note de lecture par Jean-François Ponge
Un quartier parisien qui vit surtout la nuit, entre ateliers de couture clandestins, prostituées, trafiquants de drogue et policiers véreux. Le monde selon Dominique Manotti, mais décrit avec un souci du détail véridique qui fait froid dans le dos, car si tout est inventé, comme nous le rappelle prudemment l'auteure en exergue, tout est aussi basé sur des rapports de police et des coupures de presse auxquelles elle a eu accès. Dominique Manotti se contente de mettre bout à bout des faits avérés, géographiquement situés, avec des personnages certes imaginaires, mais ayant très certainement leurs références dans la réalité. Dans cette sombre affaire, tout commence avec le meurtre d'une jeune, très jeune prostituée thaïlandaise, dont le corps mutilé est retrouvé au milieu d'un tas de vêtements en vrac d'un atelier de confection du Sentier. Le commissaire Daquin, accompagné de ses deux inspecteurs, démarre son enquête, qui va le mener au cœur d'une énorme machine à faire du fric en toute illégalité. Cerise sur le gâteau, il va découvrir que ce beau trafic se fait avec la bénédiction de... la police ! Bien d'autres histoires se greffent sur cette trame policière, notamment les relations entre notre incorruptible commissaire et le jeune Soleiman, porte-parole de la communauté turque dans le quartier, sur le point d'obtenir la régularisation de tous les sans-papiers. On est en 1980, depuis cette belle époque la Seine a coulé sous le pont Mirabeau... Un roman noir, bien engagé comme on les aime, qui vous laisse le souffle coupé au long de ses 400 pages.
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