Des airs, des eaux et des lieuxHippocrateTraduction de Ch. V. Daremberg (1844)ΠΕΡΙ ΑΕΡΩΝ, ΥΔΑΤΩΝ, ΤΟΠΩΝ DES AIRS, DES EAUX ET DES LIEUX1 1Ἰητρικὴν ὅστις βούλεται ὀρθῶς ζητέειν, Celui qui veut s’appliquer convenablement à laτάδε χρὴ ποιέειν· πρῶτον μὲν médecine doit faire ce qui suit : considérer,ἐνθυμέεσθαι τὰς ὥρας τοῦ ἔτεος, ὅ τι premièrement, par rapport aux saisons deδύναται ἀπεργάζεσθαι ἑκάστη· οὐ γὰρ l’année les effets que chacune d’elles peutἐοίκασιν οὐδὲν, ἀλλὰ πουλὺ διαφέρουσιν produire, car elles ne se ressemblent pas, maisαὐταί τε ἑωυτέων καὶ ἐν τῇσι elles diffèrent les unes des autres, et [chacuneμεταβολῇσιν· ἔπειτα δὲ τὰ πνεύματα τὰ en particulier diffère beaucoup d’elle-même]θερμά τε καὶ τὰ ψυχρά· μάλιστα μὲν τὰ dans ses vicissitudes ; en second lieu, les ventsκοινὰ πᾶσιν ἀνθρώποισιν, ἔπειτα δὲ καὶ chauds et les vents froids, surtout ceux qui sontτὰ ἐν ἑκάστῃ χώρῃ ἐπιχώρια ἐόντα. Δεῖ communs à tous les pays ; ensuite ceux qui sontδὲ καὶ τῶν ὑδάτων ἐνθυμέεσθαι τὰς propres à chaque contrée. Il doit égalementδυνάμιας· ὥσπερ γὰρ ἐν τῷ στόματι considérer les qualités des eaux, car, autantδιαφέρουσι καὶ ἐν τῷ σταθμῷ, οὕτω καὶ elles diffèrent par leur saveur et par leur poids,ἡ δύναμις διαφέρει πουλὺ ἑκάστου. autant elles diffèrent par leurs propriétés. Ainsi,Ὥστε, ἐς πόλιν ἐπειδὰν ἀφίκηταί τις ἧς lorsqu’un médecin arrive dans une ville dont ilἄπειρός ἐστι, διαφροντίσαι χρὴ τὴν θέσιν n’a pas encore l’expérience, il doit examiner saαὐτέης, ὅκως ...
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