1Restauration, Cent jours eLa 1 Restauration à Joigny Le 24 octobre 1813, le conseil municipal de Joigny avait adressé à «l’Impératrice, Reine et Régente» la lettre patriotique et enflammée que l’on sait, pour l’assurer de son entier dévouement. Le 28 novembre 1813, Marie Puisoye était élue rosière et dotée de 600 francs pour être mariée à eLouis Rativeau, ex-sergent du 7 de ligne, 20 ans de service, selon la coutume impériale, le jour anniversaire du couronnement de l’Empereur. Six mois après, le 13 mai 1814, le même conseil municipal envoyait le maire Billebault et les conseillers Barry et Charié-Bérillon en députation pour « déposer aux pieds du trône de SM Louis XVIII, le tribut de l’obéissance et de la fidélité des habitants de Joigny» sous la forme d’une 2adresse votée par le conseil . La soumission au roi était à la hauteur de celle accordée à l’Empire quelques mois plus tôt. Dans l’intervalle, les événements avaient fait évoluer les sentiments! Les 30 et 31 mars 1814, les troupes «alliées» -pratiquement tous les pays d’Europe s’étaient ligués contre l’Empire- étaient entrées dans Paris ; à Joigny, elles y étaient déjà fin janvier. Leur arrivée à Joigny, en l’occurrence les troupes russes du général Sperberg, aurait pu avoir de graves conséquences pour la ville. Le Chevallier d’Albizzi sauve Joigny. Les dirigeants des troupes alliées approchant de Joigny avaient envoyé une avant-garde commandée par un jeune officier, sans ...
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