VoltaireLe Duc d’AlençonLEDUC D’ALENÇONOULES FRÈRES ENNEMISTRAGÉDIE EN TROIS ACTES(1751)AVERTISSEMENT'� �l'ji I7.")l. pendant son séjour on l'russe. M. de Voltaire transforma sa traj,'édie (ïAdélaïde en celle du Duc de Foix, et l'envoya à l'aris, où elle tut représentée l'annéesuivante. Il avait alors pour confident de ses travaux littéraires le roi de Prusse, qui,frappé du sujet de cette pièce, témoigna un vif désir de la voir représenter sur sonthéâtre de Potsdam, par les princes de .sa famille. C'était un de leurs délassementsordinaires. Souvent les ac- teurs, et surtout les actrices, ne se trouvant pas ennombre suffisant pour les pièces, le répertoire en était nécessairement borné. Poursurmonter cet inconvénient dans l'occasion dont il s'agit, le roi pressa M. de Voltaired'ar- ranger sa tragédie en trois actes, en retranchant les rôles de femmes. C'est cequi fut oxf'cuté dans le Duc d'Alenç.on ou les Frères ermemis. La pièce fut ainsireprésentée plusieurs fois à Potsdam, à la grande satisfaction de ce monarque.Les rôles furent très-bien remplis, et le prince Henri, son frère, s'y distinguait surtoutpar un talent rare, dont M. de Voltaire, nombre d'an- nées après, parlait encore avecbeaucoup d'intérêt.La copie s'en est trouvée, avec celle d'Alnmire^, dans les papiers de l'auteur.� �1. Cet Avertissement inédit est de feu Dccroix, qui me l'a fait passer avec unmanuscrit, au texte duquel je me suis conformé. Le Duc d'Alençon a été imprimé,pour ...
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