Stéphane MallarméDivagationsBibliothèque-Charpentier ; Fasquelle, 1897 (pp. 222-231).SOLENNITÉMais où point, je l’exhibe avec dandysme, mon incompétence, sur autre chose quel’absolu, c’est le doute qui d’abord abominer, un intrus, apportant sa marchandisedifférente de l’extase et du faste ou le prêtre vain qui endosse un néant d’insignespour, cependant, officier.Avec l’impudence de faits divers en trompe-l’œil emplir le théâtre et exclure laPoésie, ses jeux sublimités (espoir toujours chez un spectateur) ne me semblebesogne pire que la montrer en tant que je ne sais quoi de spécial au bâillement ;ou instaurer cette déité dans tel appareil balourd et vulgaire est peut-être méritoireà l’égal de l’omettre. La chicane, la seule que j’oppose à tout faux temple, vainement s’appelât-il Odéon,n’est pas qu’il tienne pour une alternative plutôt que l’autre, la sienne va à sespseudo-attributions et dépend d’une architecture : mais fronton d’un culte factice,entretenant une vestale pour alimenter sur un trépied à pharmaceutique flamme legrand art quand même ! de recourir méticuleusement et sans se tromper à lamixture conservant l’inscription quelconque Ponsard comme à quelque chose defondamental et de vrai. Un déni de justice à l’an qui part ou commence, ici s’affirme,en tant que la constatation, où je ne vois sans déplaisir mettre un cachet national,que le présent soit infécond en produits identiques, comme portée et vertu parexemple, c’est-à-dire à combler ...
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