Stéphane MallarméDivagationsBibliothèque-Charpentier ; Fasquelle, 1897 (pp. 189-205).[1]LE GENRE OU DES MODERNES Ici, succincte, une parenthèse.Le Théâtre est d’essence supérieure.Autrement, évasif desservant du culte qu’il faut l’autorité d’un dieu ou unacquiescement entier de foule pour installer selon le principe, s’attarderait-on à luidédier ces notes !Nul poëte jamais ne put à une telle objectivité des jeux de l’âme se croire étranger :admettant qu’une obligation traditionnelle, par temps, lui blasonnât le dos de lapourpre du fauteuil de critique, ou très singulièrement sommé au fond d’un exil,incontinent d’aller voir ce qui se passe chez lui, dans son palais. L’attitude, d’autrefois à cette heure, diffère.Mis devant le triomphe immédiat et forcené du monstre ou Médiocrité qui paradaau lieu divin, j’aime Gautier appliquant à son regard las la noire jumelle comme unevolontaire cécité et « C’est un art si grossier.. si abject, » exprimait-il, devant lerideau ; mais comme il ne lui appartenait point, à cause d’un dégoût, d’annuler chezsoi des prérogatives de voyant, ce fut encore, ironique, la sentence : « Il ne devrait y[2]avoir qu’un vaudeville — on ferait quelques changements de temps en temps. » Remplacez Vaudeville par Mystère, soit une tétralogie multiple elle-même sedéployant parallèlement à un cycle d’ans recommencé et tenez que le texte en soitincorruptible comme la loi : voilà presque !Maintenant que suprêmement on ouït craquer jusque ...
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