Stéphane MallarméDivagationsBibliothèque-Charpentier ; Fasquelle, 1897 (pp. 350-357).LA COURQuel nom, d’arrière-exploits mémorable, vaudra le paraphe, entre des appels desplendeur, que signe avec son motif ondoyant telle grande symphonie de concerts—Une noblesse, désormais, se passera du nom.Concurremment ainsi à l’éclat dégagé par le rêve, impersonnel sentiment degloire ; et, pour un parrainage contemporain, où le prendre qu’au creux de l’urneélectorale pas sonore —Rien de la fortune.Une seigneurie que dise la richesse, même répondant, chez quelqu’un, à cetteinfatuation d’en régenter la fête et de la distribuer, aux autres de qui on a la part,d’après soi-même, parce qu’ils ignoreraient.. Se démunir, par contre, du moyengénéral et le mettre en doute, annonce, dans la pauvreté un goût solitaire et derace. Toute sélection, en haut, soit : elle peut se réfléchir, inverse, au bas; et lefondement moderne consiste en cette équivalence pour peu qu’indicatrice encoreoù est le haut, le bas, parcimonie, opulence, tout ambigu.Le talon pécuniaire est omis, péremptoirement : la tentative d’une supériorités’inaugure par étendre, sur des distinctions vulgaires, en les effaçant, aile égale —Quant à quoi —Essentiellement l’œuvre d’art ; ce suffit, à l’opposé des ambitions et d’intérêts.Tel que se tourne aux faits le souci proposé par un essai, ici, de reportagespacieux, aérant, de laps, l’actualité, je ne traiterais un retour de la noblesse, pourcontinuer avec ...
Voir