The Project Gutenberg EBook of La Jangada, by Jules VerneThis eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and withalmost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away orre-use it under the terms of the Project Gutenberg License includedwith this eBook or online at www.gutenberg.netTitle: La Jangada Huit cent lieues sur l'AmazoneAuthor: Jules VerneRelease Date: January 25, 2005 [EBook #14806]Language: FrenchCharacter set encoding: ISO-8859-1*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LA JANGADA ***This Etext was prepared by Ebooks libres et gratuits andis available at http://www.ebooksgratuits.com in Word format,Mobipocket Reader format, eReader format and Acrobat Reader format.Jules VerneLA JANGADAHuit cent lieues sur l'Amazone(1881)Table des mati res �PREMIER �PISODECHAPITRE PREMIER UN CAPITAINE DES BOISCHAPITRE DEUXI M�E VOLEUR ET VOL �CHAPITRE TROISI�ME LA FAMILLE GARRALCHAPITRE QUATRI �ME H �SITATIONSCHAPITRE CINQUI �ME L'AMAZONECHAPITRE SIXI �ME TOUTE UNE FOR T PAR TERRE�CHAPITRE SEPTI�ME EN SUIVANT UNE LIANECHAPITRE HUITI �ME LA JANGADACHAPITRE NEUVI M�E LE SOIR DU 5 JUINCHAPITRE DIXI �ME D'IQUITOS PEVAS�CHAPITRE ONZI �ME DE PEVAS LA FRONTI� R�ECHAPITRE DOUZI M�E FRAGOSO L'OUVRAGE�CHAPITRE TREIZI �ME TORR �SCHAPITRE QUATORZI M�E EN DESCENDANT ENCORECHAPITRE QUINZI M�E EN DESCENDANT TOUJOURSCHAPITRE SEIZI �ME EGACHAPITRE DIX-SEPTI �ME UNE ATTAQUECHAPITRE DIX-HUITI M�E LE D N�ER D'ARRIV E �CHAPITRE ...
The Project Gutenberg EBook of La Jangada, by Jules Verne
This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with
almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or
re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included
with this eBook or online at www.gutenberg.net
Title: La Jangada
Huit cent lieues sur l'Amazone
Author: Jules Verne
Release Date: January 25, 2005 [EBook #14806]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LA JANGADA ***
This Etext was prepared by Ebooks libres et gratuits and
is available at http://www.ebooksgratuits.com in Word format,
Mobipocket Reader format, eReader format and Acrobat Reader format.
Jules Verne
LA JANGADA
Huit cent lieues sur l'Amazone
(1881)
Table des mati res �
PREMIER �PISODE
CHAPITRE PREMIER UN CAPITAINE DES BOIS
CHAPITRE DEUXI M�E VOLEUR ET VOL �
CHAPITRE TROISI�ME LA FAMILLE GARRAL
CHAPITRE QUATRI �ME H �SITATIONS
CHAPITRE CINQUI �ME L'AMAZONE
CHAPITRE SIXI �ME TOUTE UNE FOR T PAR TERRE�
CHAPITRE SEPTI�ME EN SUIVANT UNE LIANE
CHAPITRE HUITI �ME LA JANGADA
CHAPITRE NEUVI M�E LE SOIR DU 5 JUIN
CHAPITRE DIXI �ME D'IQUITOS PEVAS�
CHAPITRE ONZI �ME DE PEVAS LA FRONTI� R�E
CHAPITRE DOUZI M�E FRAGOSO L'OUVRAGE�
CHAPITRE TREIZI �ME TORR �S
CHAPITRE QUATORZI M�E EN DESCENDANT ENCORE
CHAPITRE QUINZI M�E EN DESCENDANT TOUJOURS
CHAPITRE SEIZI �ME EGA
CHAPITRE DIX-SEPTI �ME UNE ATTAQUE
CHAPITRE DIX-HUITI M�E LE D N�ER D'ARRIV E �
CHAPITRE DIX-NEUVI ME� HISTOIRE ANCIENNE
CHAPITRE VINGTI �ME ENTRE CES DEUX HOMMESDEUXI M�E P�ISODE
CHAPITRE PREMIER MANAO
CHAPITRE DEUXI M�E LES PREMIERS INSTANTS
CHAPITRE TROISI�ME UN RETOUR SUR LE PASS �
CHAPITRE QUATRI �ME PREUVES MORALES
CHAPITRE CINQUI �ME PREUVES MAT RI�ELLES
CHAPITRE SIXI �ME LE DERNIER COUP
CHAPITRE SEPTI�ME R�SOLUTIONS
CHAPITRE HUITI �ME PREMI �RES RECHERCHES
CHAPITRE NEUVI M�E SECONDES RECHERCHES
CHAPITRE DIXI �ME UN COUP DE CANON
CHAPITRE ONZI �ME CE QUI EST DANS L' TU�I
CHAPITRE DOUZI M�E LE DOCUMENT
CHAPITRE TREIZI �ME O � IL EST QUESTION DE CHIFFRES
CHAPITRE QUATORZI M�E TOUT HASARD�
CHAPITRE QUINZI M�E DERNIERS EFFORTS
CHAPITRE SEIZI �ME DISPOSITIONS PRISES
CHAPITRE DIX-SEPTI �ME LA DERNI �RE NUIT
CHAPITRE DIX-HUITI M�E FRAGOSO
CHAPITRE DIX-NEUVI ME� LE CRIME DE TIJUCO
CHAPITRE VINGTI �ME LE BAS-AMAZONE
PREMIER �PISODE
CHAPITRE PREMIER
UN CAPITAINE DES BOIS
_�Phyjslyddqfdzxgasgzzqqehxgkfndrxujugiocytdxvksbxhhuypo
hdvyrymhuhpuydkjoxphetozsletnpmvffovpdpajxhyynojyggayme
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zgkyuumfvijdqdpzjqsykrplxhxqrymvklohhhotozvdksppsuvjhd. _ �
L'homme qui tenait la main le document, dont ce bizarre �
assemblage de lettres formait le dernier alin a, resta quelques �
instants pensif, apr s l'avoir attentivement relu. �
Le document comptait une centaine de ces lignes, qui n' taient pas �
m�me divis es par mots. Il semblait avoir � t crit depuis des � � �
ann�es, et, sur la feuille d' pais papier que couvraient ces �
hi�roglyphes, le temps avait d j mis sa patine jaun tre. � � �
Mais, suivant quelle loi ces lettres avaient-elles t r unies? � � �
Seul, cet homme e t pu le dire. En effet, il en est de ces �
langages chiffr s comme des serrures des coffres-forts modernes: �
ils se d fendent� de la m me fa on. Les combinaisons qu'ils� �
pr�sentent se comptent par milliards, et la vie d'un calculateur
ne suffirait pas les noncer. Il faut le � mot � pour ouvrir le � �
coffre de s ret ; il faut le � c�hiffre pour lire un cryptogramme � �
de ce genre. Aussi, on le verra, celui-ci devait r sister aux �
tentatives les plus ing nieuses, et cela, dans des circonstances �
de la plus haute gravit . �
L'homme qui venait de relire ce document n' tait qu'un simple �
capitaine des bois.
Au Br s�il, on d signe� sous cette appellation capit es do mato , � � �
les agents employ s la recherche des n gres marrons.� � �C'est une institution qui date de 1722. cette poque, les id es � � �
anti-esclavagistes ne s' taient fait jour que dans l'esprit de �
quelques philanthropes. Plus d'un si cle devait se passer encore �
avant que les peuples civilis s les eussent admises et appliqu es. � �
Il semble, cependant, que ce soit un droit, le premier des droits
naturels pour l'homme, que celui d' tre libre, de s'appartenir, �
et, pourtant, des milliers d'ann es s' taient coul es avant que � � � �
la g n�re�use pens e v nt� quelques nations d'oser le proclamer.� �
En 1852,--ann e dans laquelle va se d� rouler cette histoire,-- �
il y avait encore des esclaves au Br sil, et, cons quemment, des � �
capitaines des bois pour leur donner la chasse. Certaines raisons
d'�conomie politique avaient retard l'heure de l' mancipation � �
g�n�rale; mais, d j , le noir avait le droit de se racheter, d� � j � �
les enfants qui naissaient de lui naissaient libres. Le jour
n'�tait donc plus loign � o ce magnifique pays, dans lequel � �
tiendraient les trois quarts de l'Europe, ne compterait plus un
seul esclave parmi ses dix millions d'habitants.
En r a�lit ,� la fonction de capitaine des bois tait destin e � � �
dispara�tre dans un temps prochain, et, cette poque, les � �
b�n�fices produits par la capture des fugitifs taient �
sensiblement diminu s. Or, si, pendant la longue p riod�e o les � �
profits du m tier furent assez r �mun rateurs, les capitaines des � �
bois formaient un monde d'aventuriers, le plus ordinairement
compos� d'affranchis, de d serteurs, qui m ritaient� peu d'estime, �
il va de soi qu' l'heure actuelle ces chasseurs d'esclaves ne �
devaient plus appartenir qu'au rebut de la soci t , et, tr s � � �
probablement, l'homme au document ne d parait pas la peu �
recommandable milice des capit es do mato . � � �
Ce Torr s,-�-ainsi se nommait-il,--n' tait ni un m tis, ni un � �
Indien, ni un noir, comme la plupart de ses camarades: c' tait un �
blanc d'origine br silienne, ayant re u un peu plus d'instruction� �
que n'en comportait sa situation pr sente. En effet, il ne fallait �
voir en lui qu'un de ces d class s, comme il s'en rencontre tant � �
dans les lointaines contr es du Nouveau Monde, et, une poque� o � � �
la loi br silienne� excluait encore de certains emplois les
mul�tres ou autres sang-m l , si cette exclusion l'e t atteint, ce� � �
n'e�t pas t� pour son origine, mais pour cause d'indignit� �
personnelle.
En ce moment, d'ailleurs, Torr s n' tait plus au Br sil. � � �
Il avait tout r cemment pass � la fronti re, et, depuis quelques � �
jours, il errait dans ces for ts du P rou, au milieu desquelles se � �
d�veloppe le cours du Haut-Amazone.
Torr s �ta�it un homme de trente ans environ, bien constitu , sur �
qui les fatigues d'une existence assez probl matique ne semblaient �
pas avoir eu prise, gr ce un temp rament exceptionnel, � une� � �
sant� de fer.
De taille moyenne, large d' paules, les traits r guliers, la � �
d�marche assur e, le visage tr� s h l par l'air br lant� des � � �
tropiques, il portait une paisse barbe noire. Ses yeux, perdus �
sous des