Les Deux NigaudsComtesse de Ségur1863À mon petit-filsArmand FresneauMon cher petit, c’est à toi, bon petit habitant de l’excellente Bretagne, que je tedédie l’histoire de ces deux nigauds qui préfèrent Paris à la campagne. Tu ne feraspas comme eux, car déjà Paris t’ennuie et la Bretagne te plaît. Reste toujours braveet loyal Breton, et garde-toi de devenir un Parisien frivole, moqueur, vain etinconstant.Ta grand-mère,Comtesse deSégur,néeRostopchine.I - Paris ! Paris !II - Le DépartIII - Le Chemin de ferIV - Arrivée et désappointement.V - Madame BonbeckVI - Première Promenade dans ParisVII - Agréments diversVIII - Première VisiteIX - Scènes désagréablesX - Innocent au collègeXI - La PousséeXII - Le ParloirXIII - La SortieXIV - Polonais reconnaissantsXV - La Police correctionnelleXVI - Une Soirée chez des amiesXVII - Colère de madame BonbeckXVIII - La FuiteXIX - Les Épreuves d’InnocentXX - Simplicie au spectacleXXI - Visite à la pension. Dettes d’InnocentXXII - Le BainXXIII - Visite imprévueXXIV - Retour de Prudence et de CozXXV - ConclusionLes Deux Nigauds : IM. et Mme Gargilier étaient seuls dans leur salon ; leurs enfants, Simplicie etInnocent, venaient de les quitter pour aller se coucher. M. Gargilier avait l’airimpatienté ; Mme Gargilier était triste et silencieuse.— Savez-vous, chère amie, dit enfin M. Gargilier, que j’ai presque envie de donnerune leçon, cruelle peut-être, mais nécessaire, à cette petite sotte de ...
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