- cours - matière potentielle : du test d' effort
- cours - matière potentielle : études épidémiologiques
1 Asthme induit par l'exercice Chantal Karila Dans Dutau G. Actualités en pneumologie et en allergologie. Paris : Elsevier éditions, 2002, p38-43 L'asthme induit par l'exercice (AIE) concerne 70 à 90% des enfants asthmatiques et 40% des enfants atopiques non asthmatiques. Au cours d'études épidémiologiques, Haby et al enregistrent également jusqu'à 40% d'AIE chez des enfants n'ayant aucun symptôme d'asthme [1]. La prévalence de l'AIE augmente, malgré les traitements antiasthmatiques, médicamenteux ou non, de plus en plus performants. Un environnement agressif (pollution), une sédentarité et une obésité accrues, ou à l'inverse une activité physique exagérée, participent à cette augmentation de prévalence. L'AIE est la conséquence d'une bronchoconstriction et d'une inflammation bronchiques transitoires en réponse à l'exercice, mais à l'inverse l'exercice peut être regardé comme l'exacerbation d'une hyperréactivité et d'une inflammation bronchiques pré-existantes. Les recherches physiopathologiques se multiplient, les traitements s'améliorent, le réentraînement à l'effort se développe, pour que, malgré l'AIE, l'activité physique et sportive reste un point fort du développement psychomoteur et social de l'enfant. Physiopathologie de l'asthme induit par l'exercice La physiopathologie actuelle de l'AIE est une synthèse des différentes théories qui se sont succédées depuis les années 70 : théories thermique, osmotique et inflammatoire [2].
- exercice physique
- effort
- diminution du no après l'exercice
- inflammation bronchique
- air
- vems
- débit ventilatoire élevé
- cellules inflammatoires
- rétrécissement des voies aériennes