M2 PRO Développement Durable Management Environnemental et Géomatique DDMEG

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Niveau: Supérieur, Master, Bac+5

  • cours - matière potentielle : mais

  • cours - matière : économie

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  • cours - matière potentielle : en anglais

  • cours - matière potentielle : introduction


M2 PRO Développement Durable, Management Environnemental et Géomatique - DDMEG : Origine des étudiants : Cette spécialité est ouverte aux étudiants disposant d'un Master 1 ou maitrise, avec une préférence pour les maitrises de droit, d'économie, de sciences politiques, de géographie. L'ENSG qui co-habilite la spécialité intègre et valide même ce parcours en tant qu'option au titre de la troisième année pour l'obtention du diplôme d'ingénieur pour les élèves fonctionnaires et les élèves civils. La spécialité recrute en formation initiale mais aussi en formation continue, pratiquant, après examen du dossier et dans certains cas une VAE, validation des Acquis d'expérience pour les étudiants professionnels qui n'ont pas l'équivalent d'un M1. Modalités de recrutement Année Nombre de dossiers reçus Nombre de candidats retenus 2005-2006 150 22 2006-2007 170 23 2007-2008 150 23 2008-2009 146 24 Le recrutement comprend deux étapes : une sélection sur dossier et une audition des candidats. Depuis sa création, la filière correspondant à cette spécialité a débouché sur une insertion professionnelle complète de chaque promotion. Descriptif du M2 PRO Spécialité DDMEG, Développement Durable Management Environnemental Géomatique : - Objectifs Le constat initial reposait sur le fait qu'en entreprise on confiait à un ingénieur hygiène et sécurité ou chargé de la qualité de s'intéresser à l'environnement ou bien de faire du développement durable voire de la concertation.

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  • outils de gestion de l'environnement

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  • ingénieur

  • ue n°

  • territoires du risque

  • développement durable

  • politique des langues vivantes


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M2 PRO Développement Durable, Management Environnemental et Géomatique - DDMEG :     Origine des étudiants : Cette spécialité est ouverte aux étudiants disposant d’un Master 1 ou maitrise, avec une préférence pour les maitrises de droit, d’économie, de sciences politiques, de géographie. L’ENSG qui co-habilite la spécialité intègre et valide même ce parcours en tant qu’option au titre de la troisième année pour l’obtention du diplôme d’ingénieur pour les élèves fonctionnaires et les élèves civils. La spécialité recrute en formation initiale mais aussi en formation continue, pratiquant, après examen du dossier et dans certains cas une VAE, validation des Acquis d’expérience pour les étudiants professionnels qui n’ont pas l’équivalent d’un M1.   Modalités de recrutement Année Nombre de dossiers reçus Nombre de candidats retenus 2005-2006 150 22 2006-2007 170 23 2007-2008 150 23 2008-2009 146 24 Le recrutement comprend deux étapes : une sélection sur dossier et une audition des candidats.   Depuis sa création, la filière correspondant à cette spécialité a débouché sur une insertion professionnelle complète de chaque promotion.   Descriptif du M2 PRO Spécialité DDMEG, Développement Durable Management Environnemental Géomatique :  - Objectifs Le constat initial reposait sur le fait qu’en entreprise on confiait à un ingénieur hygiène et sécurité ou chargé de la qualité de s’intéresser à l’environnement ou bien de faire du développement durable voire de la concertation. Le retard français était flagrant par rapport aux autres pays d’Europe du nord où le cloisonnement ingénieur-sciences sociales est moins fort et où les compétences en sciences sociales ne sont pas autant dévalorisées par rapport aux sciences dures ou de l’ingénieur. De fait, dans les entreprises, jusqu’à une période récente, correspondant au début des années 2000, les postes en Développement Durable n’existaient pas ou concernaient peu de personnes. Sous la contrainte de la réglementation (celle des marchés publics, en particulier, concernant par exemple les contraintes HQE ou bien les normes d’accueil en personnes handicapées par exemple) ou de la pression globale (clientèle, besoin d’une image de marque intégrant des labels environnementaux ou de développement durable), les entreprises et les collectivités territoriales se sont alors mises à rechercher des synergies de moyens : ainsi les offres d’emploi en management environnemental recoupaient souvent la qualité et la sécurité avec l’environnement. Assez souvent, la réponse se limitait à celle des écoles d’ingénieurs et des écoles de commerce qui mettent des modules de développement durable dans leur cinquième année. Notre démarche a consisté à se démarquer des autres formations existant sur le marché, souvent spécialisées dans des domaines techniques (ingénierie de l’eau, des déchets, de la qualité de l’air etc.), pour offrir une formation professionnelle qui assure cette compétence
dans le management de l’environnement ou dans la réponse à des demandes en développement de politiques en développement durable dans le cadre de collectivités territoriales (Agenda 21) ou d’entreprises (ISO 14001). L’architecture de notre spécialité a consisté à offrir un panel de compétences qui croisent les disciplines pour répondre aux besoins du monde entrepreneurial.  - Compétences visées, insertion professionnelle : L’assistance à la maîtrise d’ouvrage constitue la compétence globale de nos étudiants, chacun déclinant une expertise au sein de cette compétence en fonction de son cursus initial.  - Politique des langues vivantes étrangères : Un cours en anglais, intitulé « European regulation », est effectué par un fonctionnaire de la Commission européenne.  - Dispositif d’accompagnement et de soutien L’équipe pédagogique suit individuellement le déroulement des stages.   Valorisation : -La valorisation de l’activité se traduit par la réalisation d’un forum, généralement placé en février, à la césure entre 1 er et 2 ème semestre. Les ateliers sont généralement des réponses à des commandes effectuées par les organismes demandeurs. Cela se traduit par la publication ou la production de produits finaux. Dans certains cas, cela débouche sur des rémunérations.  Innovations pédagogiques -Du fait de l’origine plurielle des étudiants, juristes, économistes, ingénieurs, géographes, cela permet de solliciter d'autres disciplines quand le sujet le demande, d’approcher globalement un problème puis de faire appel aux différentes méthodologies disciplinaires pour analyser la situation pour ensuite la découper en problèmes et trouver des solutions alternatives. La spécialité DDMEG s’appuie sur une logique de projet, essentiellement par équipe, à travers les enseignements disciplinaires (application des méthodes d’évaluation d’actifs naturels, outils de gestion avec une étude d’impact, évaluation des stratégies d’entreprise en développement durable), et les ateliers professionnels : il s’agit de commandes passées par des structures professionnelles, qui mobilisent les étudiants et l’équipe pédagogique d’octobre à fin mars. L’atelier professionnel permet, un jour par semaine, aux étudiants de répondre à une « commande » d’une collectivité ou d’une entreprise. Il repose sur la conviction que les métiers de l’environnement sont en construction permanente et que les étudiants doivent apprendre à projeter leur compétence par rapport aux attentes des professionnels, et susciter de nouveaux besoins, voire innover en créant de nouvelles compétences. Pour cela, ils doivent monter une journée de rencontre sous forme d’un forum faisant intervenir des experts en R&D, des enseignants chercheurs, et des opérationnels. Enfin, la partie de présentiel avec les professionnels correspond non pas à un cours mais à des études de cas et des échanges sur les thèmes de recherche des étudiants.    - Compléments annexes de formation proposés La spécialité propose la formation aux concours d’ingénieur du CNFPT. La convention avec la CCIP permettra de mettre à la disposition des étudiants les potentialités de compléments de formation qu’offre la structure de formation TECOMAH.   
  - Organisation des enseignements  Intitulé des UE et des enseignements CM TD Autre Total Coeff. Crédits Semestre 3    UE n° 1 :         Obligatoire :  SEMINAIRE COMMUN : les stratégies des sociétés face au 36  36  6ECTS (1) changement global  UE n° 2 :    Optionnel en géographie  *      UE2 : Outils de gestion de l’environnement  30 30 4 ECTS UE2 : Les territoires du risque 30 30 4 ECTS UE2 : Analyse et gestion des paysages  30 30 4 ECTS UE n° 3    Obligatoire pour non économiste       UE3 : fondamentaux de la micro-économie de l’environnement  10 10 Optionnel en économie  *    UE3 : Stratégie de développement durable des entreprises 18 18 4 ECTS UE 3 : Management environnemental  18 18 4 ECTS UE3 : Economie des déchets et de l’eau  18 18 4 ECTS UE3 : Evaluation des actifs naturels  18 18 4 ECTS UE3 : Calcul économique : évaluation de projets  18 18 4 ECTS   UE n 4  °       Obligatoire :       UE4 : European regulation and environment 20 20 4ECTS (2) Optionnel en droit *:     UE4 : Droit des collectivités territoriales (30h) : 4 ECTS 30 30 4ECTS UE4 : Droits spécifiques : Grands principes du droit de l’environnement, 30 30 4 ECTS biodiversité, santé t ons en 20 ECTS *Pour les UE optionnelles, les étudiants doiven prendre 5 opti    tout dont au moins une dans chacune des 3 UE (3) (géographie/économie/droit) Volume semestriel des enseignements 306 40 % (1+2+3) = 30 ECTS Volume semestriel par étudiant 66 +   114 à 138 = 180 à 204  Semestre 4 UE n° 5 :    SIG Informatique    100  100  8 ECTS      UE n° 6 : Préparation au concours d’ingénieur sub-divisionnaire   20  20  2 ECTS UE n° 7      ATELIERS (groupe)    90  90 30 % 10 ECTS UE n° 8        STAGE PROFESSIONNEL  30 % 10  ECTS      Volume semestriel des enseignements 210  30 ECTS  Volume semestriel par étudiant (sans le stage) 210     
  Contenu des enseignements  Fiche descriptive des UE  UE1 Obligatoire : séminaire commun droit, économie et géographie 36 heures Ce séminaire est conçu pour permettre de croiser les regards des trois disciplines sur les questions environnementales. Il prolonge le séminaire commun de M1 articulé autour du concept de « développement durable ». Il est lui aussi construit autour d’un thème commun intégrateur, cette fois-ci celui des « stratégies environnementales des sociétés face au changement global ». Il s’agit d’abord montrer aux étudiants comment la question est traitée par la discipline, avec ses spécificités et ses limites. Puis il s’agit d’analyser les points de convergence et de voir comment il est possible - ou non - de travailler plus explicitement sur des objectifs transversaux. Douze séances sont prévues, faisant alterner les séances de droit, d’économie et de géographie sur le sujet. Ces séances s’adressent aux étudiants des masters recherche des trois disciplines et aux deux masters professionnels (DDMEG et GGRC). Les intervenants sont à la fois des enseignants chercheurs et des professionnels. Le mode d’évaluation consiste en un écrit avec à la fois des éléments de diagnostics et aussi des recommandations ou préconisations.  Enseignant responsable : le directeur du master DDMEG  UE2 : optionnel en géographie : Outils de gestion de l’environnement 30 heures Ce cours est axé principalement sur les collectivités territoriales et leurs relations avec les entreprises, particulièrement dans les passations de marchés publics et les projets d’aménagement. Pour les outils spécifiques aux entreprises (éco-certification, SME, stratégie durable) ils sont étudiés de façon approfondie dans les cours d’économie (voir UE3). La notion d’outil de gestion est entendue de façon très large puisqu’elle comprend aussi bien : - les outils d’orientation et de planification (comme les PADD, ou les PDU), - les outils de connaissance et décision, (ceci couvrant aussi bien les cycles de vie des produits que les bilans carbone des territoires), - les outils réglementaires proprement dit (comme l’étude d’impacts environnementaux), - et enfin les outils d’incitation (démarche HQE, agenda 21, …), - et les outils de dialogue/participation/concertation. Après un cours d’introduction assuré par l’enseignant coordonnateur, qui permet de replacer les enjeux des outils de gestion dans le cadre des politiques publiques environnementales, ainsi que les spécificités des collectivités (budget, commande publique), les séances sont assurées par des professionnels, avec des thèmes au plus près des préoccupations des collectivités. Dans cette optique, les séances sont prévues : - sur l’achat public durable (intervenant Société ECOEFF) - sur le bilan carbone (intervenant société ECOACT), -sur les bilans énergie et matières des territoires (intervenant association AUXILIA), -sur la démarche HQE et la construction durable (intervenant société EIFFAGE), - sur les outils stratégiques de gestion de la mobilité PDU, PDE (intervenant CERTU) -sur les agendas 21 et sur les questions de participation (intervenant Direction DD du CG91).
Trois séances complémentaires portent sur un rappel des principes de comptabilité analytique ainsi que ceux d’un budget de prestation (étude, événement). Une seconde séance porte sur l’analyse d’un bilan d’opération d’aménagement. Enfin, une dernière séance consiste en des exercices pratiques pour budgéter une opération ou un équipement. Comme mode d’évaluation, les étudiants ont à réaliser les différentes étapes d’une étude d’impact, en profitant des compétences des étudiants en droit, économie, paysage, territoire, pour désectoriser l’étude d’impact et la placer la plus en amont de l’action du maître d’ouvrage,. Pour cela, ils sont encadrés par un professionnel spécialiste de ces outils (Bureau étude SEPIA CONSEILS), à l’occasion d’une visite de terrain et de séance de reformulation, auquel le commanditaire est associé. Enfin, les étudiants organisent la journée du Forum dédié aux métiers de l’environnement et à leurs compétences. Ils déterminent le contenu du programme et ils contactent les intervenants pressentis.  Enseignant responsable : Catherine Carré, MCF à Paris 1, et Catherine Gatineau, PAST  UE2 : optionnel en géographie :  les territoires du risque   30 heures L’objectif de cet EP est de montrer comment le risque est appréhendé de manière différente selon les territoires. Il s’agira notamment d’analyser, en fonction des divers échelons territoriaux, les perceptions et les modes d’organisation des acteurs, les types de réglementations existantes et les outils disponibles, en termes de prévention, d’information, d’évaluation et de gestion. Pour faire le lien entre les types de risques et les territoires, les raisonnements seront menés à des échelles spatio-temporelles différentes à travers des exemples précis concernant des aléas naturels et / ou technologiques portant sur des milieux urbains, ruraux, touristiques, industriels, agricoles, littoraux et montagnards. L’EP fonctionne avec, en introduction, des séances de présentation des outils spécifiques à la gestion territorialisée des risques, tant ceux des collectivités que des entreprises. Puis des exemples sont traités, renouvelés d’une année sur l’autre, à différentes échelles, milieux et types d’activités, avec principalement : - une analyse d’un risque avec un professionnel (inondation, feux de forêt, …) et une étude de cas - une présentation des risques urbains liés aux écoulements et peu connus (ruissellement, mouvement de terrain, gonflement-retrait des argiles) en France - les risques technologiques à l’échelle nationale et supra-nationale (Tchernobyl et les politiques énergétiques) - les risques climatiques et sismiques sur le territoire français métropolitain et dans les DOM-Les enseignements sont assurés principalement par les enseignants chercheurs de l’UFR (Pierre Pech, Hervé Bredif, Michèle Chartier, Paul Durand, Franck Lavigne) L’évaluation consiste en une analyse par les étudiants des stratégies d’acteurs, à partir de dossiers proposé par l’enseignant et d’une restitution orale par groupe.  Enseignant responsable : Pierre Pech, professeur de géographie à Paris 1  Gestion des risques applicables dans les entreprises, collectivités, et établissements de santé. 18 heures Les étudiants peuvent pour compléter l’UE « Les territoires du risque »  suivre cette UE proposée dans la spécialité GGRC. Ce deuxième module permet aux étudiants d’appliquer la gestion des risques de façon systémique aux entreprises.  Le module est composé d’un
séminaire de 3 jours centré sur une introduction à la démarche, les instruments de prévision pour la gestion, et l’actualisation et les choix des investissements. Puis 4 séances sur le diagnostic et la matrice des vulnérabilités, la réduction des risques, le financement des risques, et une étude de cas. Toutes ces séances sont suivies d’un "petit amphi" : une conférence d’un professionnel invité sur la question. L’évaluation porte sur la présentation d’une étude de cas et sur un écrit d’évaluation des connaissances. Cf. GGRC  Enseignant responsable : Jean Paul Louisot, PAST GGRC   UE2 : optionnel en géographie : Analyse et gestion des paysages  30 heures Cet enseignement est consacré à la place du paysage dans les opérations d’aménagement et ce qui doit être connu d’un maître d’ouvrage. Il est l’occasion pour les étudiants de rencontrer des acteurs de différentes cultures professionnelles (Direction du Paysage et de la Nature au Ministère de l’Ecologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, d’un CAUE, du monde de l’agriculture. C est aussi l’occasion dans le cadre de la cohabilitation avec l’ ENSPV d’entendre des paysagistes expliquer comment ils travaillent (Gilles Clément, Gilles Vexlard, …). L’enseignement est envisagé sous deux angles, théorique et opératoire : -Sous un angle théorique : on identifiera les problèmes que pose la gouvernance des milieux et des paysages par rapport à la diversité des acteurs et à la complexité des milieux. On montrera les difficultés que rencontrent les divers gestionnaires de l’espace (publics et privés, individuels et collectifs) pour « gouverner » les milieux et les paysages. On analysera l’émergence du paysage comme outil du développement local, le paysage devenant à la fois support de concertation et enjeu d’un aménagement. -Sous un angle opératoire : on analysera les méthodes d’analyse du paysage selon les différents acteurs concernés. On insistera sur les politiques publiques, particulièrement celle de l’État, dans le cadre des conventions européennes du paysage, le rôle des CAUE comme conseil et assistance aux collectivités et aux particuliers, les méthodes des paysagistes de conception des projets paysagers, enfin le point de vue des agriculteurs et leur rôle comme participants à la production des paysages contemporains. -Certains outils seront particulièrement étudiés, tant comme outils opératoires que comme outils de connaissance des paysages : - Comme outils de connaissance, principalement les « atlas de paysage », en insistant sur la méthode d’élaboration d’un document de référence, -comme outils opératoires en allant de la démarche de projet la plus large avec les « chartes de paysages », puis les « études paysagères », comme diagnostic paysager d’un territoire, le « plan de paysage », dans la conception d’un projet paysager, jusqu’à l’analyse la plus fine avec la formalisation des objectifs de qualité paysagère dans les « cahiers des charges » d’un projet. L’évaluation comprend une analyse d’un article scientifique et la présentation d’une commande que passerait un maître d’ouvrage à un paysagiste. Ce travail vient en fin d’année et est construit de façon itérative avec le paysagiste auquel la commande est destinée (Gilles Vexlard) grâce à une séance de présentation, une visite de terrain, un travail intermédiaire d’évaluation du projet avant la séance finale d’oral.  Enseignant responsable : Y. Luginbühl.chercheur au LADYSS et Pierre Donadieu, enseignant à l’ENSPV  
UE 3 : Obligatoire pour étudiants non économistes : les fondamentaux de la micro-économie de l’environnement 10 heures Ce cours rappelle les fondements de l’économie de la pollution, puis les instruments de contrôle de la pollution : les négociations privées (théorème de Coase), la taxe pigouvienne, les normes réglementaires, les permis d’émission négociables, et leur comparaison. Dans la mesure où la spécialité professionnelle est ouverte à des non économistes, ces éléments sont des prés requis indispensables à la bonne compréhension des cours proposés  Enseignant responsable : Mireille Chiroleu-Assouline, professeur d’économie à Paris 1     UE3 : Optionnel en économie Stratégie de développement durable des entreprises 18 heures Un nombre croissant d’entreprises communique sur le fait qu’elles intègrent dans leur stratégie des préoccupations environnementales. Ce type de stratégie présente des coûts, car l’entreprise s’engage dans des actions dont le bénéfice n’est pas immédiat, mais il est susceptible de procurer aux entreprises certains gains (réduction des coûts, anticipation de contraintes réglementaires futures, nouvelles opportunités de marchés et de profit, effets d’image, meilleure gestion du risque et avantages financiers etc.) qui peuvent excéder le coût des investissements initiaux nécessaires. Ce cours vise ainsi à étudier, théoriquement et à l’aide d’études de cas, les motivations des entreprises à s’engager dans une stratégie de développement durable. Le fonctionnement du cours repose sur un travail d’entretien auprès de responsable de la DD et d’analyse des documents de l’entreprise (Charte, rapport RSE, …)  Enseignant responsable : Mireille Chiroleu-Assouline, professeur d’économie à Paris 1  UE 3 : Optionnel en économie Management environnemental 18 heures Le cours de Management de l’environnement (18 heures) comprend 6 interventions de 3 heures. Il est orienté sur le management dans l’entreprise concernant les trois domaines suivants : la prise en compte de l’environnement des activités, produits et services ; l’analyse du cycle de vie des produits et l’éco-conception ; la responsabilité sociale et environnementale des organisations. Les objectifs de l’enseignement visent : - d’une part, la connaissance des principales dispositions législatives et normatives en matière de gestion de l’environnement, et la compréhension des enjeux techniques et économiques correspondants pour les organisations, - et d’autre part, l’application et la discussion concernant plusieurs outils méthodologiques mis en œuvre dans l’entreprise. L’intervention s’appuiera le plus largement possible sur des exemples de situation environnementale en entreprise et/ou d’« étude de cas » à partir de documents généraux et techniques tirés de la pratique professionnelle de l’intervenant. Des petits groupes volontaires pourront également organiser et structurer des exposés soumis à la discussion générale sur les thématiques abordées.
Le module fait l’objet d’un examen écrit d’une durée de 2 heures comprenant d’une part plusieurs questions ciblées de contrôle des connaissances (60% de la note) , et d’autre part un commentaire d’analyse de mise en situation (40% de la note).  Enseignant responsable : P Devaux, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Cachan), Docteur-ingénieur en environnement Industriel, Executive MBA-HEC, Dirigeant du Cabinet DEP Conseil (Développement et Environnement Partenaire - 78000 Versailles), cabinet indépendant de conseil, d’audit, et d’expertise en management de l’environnement et développement durable, créé en 1996.  UE3 1 er : Optionnel en économie Economie des déchets et de l’eau 18 heures L’objectif de ce cours est de permettre l’identification des grands problèmes environnementaux qui sont, en partie, liés à la gestion des collectivités locales. Dans un cadre conceptuel sont définies certaines notions environnementales, économiques et institutionnelles relatives aux domaines des déchets et de l’eau. Elles permettent de mieux appréhender les caractéristiques de l’économie des déchets et de l’eau : identification des circuits respectifs, obligations légales, relations marchandes et non marchandes entre les agents concernés, enjeux environnementaux. L’évaluation consiste en un rapport d’analyse sur un thème du sujet (taxation incitative, …).  Enseignant responsable : M. de Beir, MCF université d’Evry, M. Beaumais, professeur économie de l’université de Rouen.  UE3 : Optionnel en économie : Evaluation des actifs naturels 18 heures Les méthodes d’évaluation économique sont aujourd’hui des instruments imposés par les politiques publiques, à commencer par les politiques publiques européennes. Il est donc indispensable que les étudiants connaissent ces méthodes, leurs conditions d’utilisation, et les critiques qui leur sont adressées. Ce cours présente les méthodes d’évaluation des dommages à la santé et à l’environnement et des bénéfices de préservation de l’environnement (bénéfices d’usage, de non-usage, valeur d’existence) : méthode des coûts de déplacement, des prix hédonistes et d’évaluation contingente. Il propose ensuite une analyse critique de la fiabilité des résultats. Enfin, plusieurs applications sont étudiées. Le travail est mené à la fois grâce à des séquences de cours théoriques et par des séquences de travail de terrain pour permettre l’application des différentes méthodes dans le cadre d’un partenariat avec le Service Prévision Evaluation et Prospective (SPEP) de la Direction du Développement Durable (DDD) de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN).  Enseignant responsable : Guillaume Hollard, chercheur CNRS, université Paris 1    UE3 : Optionnel en économie  Calcul économique : évaluation de projets 18 heures Ce cours vient en approfondissement théorique de celui de Guillaume Hollard d’évaluation d’actifs naturels. Après une introduction sur le fondement de l’analyse coût-bénéfice, il développe l’analyse des surplus, celle de l’agrégation de préférences individuelles, le choix du taux l’actualisation, le calcul de la valeur actualisée nette (VAN), et interroge les règles de décisions publiques.
Il considère ensuite l’analyse coût-bénéfice au regard de l’analyse coût efficacité, à travers les questions du risque, de l’incertitude et du prix d’option. Il insiste sur la question de la valeur d’option et du calcul du prix d’option, sur la valeur d’usage et la valeur d’existence ; enfin, sur l’irréversibilité et la quasi valeur d’option.  Enseignant responsable : M. Ayong le Kama, professeur d’économie à l’université Lille 1.  UE n° 4 1 er semestre Obligatoire : European regulation and environment 20 heures Ce cours est un cours en Anglais, qui renvoie aux bases théorique du cours d’évaluation d’actifs naturels. This course focuses on financing the environment: bases, project financing and processes in the framework of the cohesion policy. The idea behind the course, given in English, is to familiarize the students with the project financing and analytical processes in the environmental field in the framework of the cohesion policy instruments. The course will mention the legal bases for both environmental policies (acquis, EIA, SEA etc.) as well as for cohesion policy (structural funds, requirements for cost-benefit analyses etc.): 1. Brief overview of the origins and evolution of the framework for supranational rules (international and European) concerning the environment and the basic principles of Cohesion policy. 2. Political basis for environmental projects: environmental "acquis" and structural funds regulations. 3. Economic analysis and methodologies as applied to environmental projects financed by the cohesion policy instruments (case : Mont St Michel). 4. Conclusion: mixing cohesion and environmental policies with economic tools for concrete activities in the environmental field.  Enseignant responsable : J. Gren, fonctionnaire de la commission européenne   UE n° 4 1 er  semestre Optionnel en droit : Droit des collectivités territoriales et des entreprises 30 heures Ce cours est constitué de deux modules. Le 1er module interroge le cadre juridique des politiques territoriales. L’enseignement vise à préciser le cadre juridique et institutionnel dans lequel sont définies et mises en œuvre les politiques territoriales. Quelle est la place reconnue aux collectivités territoriales par l’encadrement international et constitutionnel ? Quels sont les processus de décision interne et les contraintes externes ? Comment évaluer les marges de manoeuvre juridique et financière des collectivités ? Il s’agira en particulier d’apprécier la façon dont l’enjeu environnemental traverse les stratégies juridiques et peut potentiellement bouleverser un certain nombre de principes juridiques classiques.  Enseignant responsable Monsieur J.-P. Brouant, MCF en droit de l’université Paris 1 Le second module est dédié aux entreprises, particulièrement les ICPE et les installations classées SEVESO. Seront étudiés les pouvoirs de l’administration, les obligations de l’exploitant, les sanctions administratives et pénales     Ce second module est assuré par un avocat d’un cabinet spécialisé en environnement, Sylvain Pelletreau, cabinet Linklaters  
UE n° 4 1 er semestre Optionnel en droit Droits spécifiques : Grands principes du droit de l’environnement, Application aux questions essentielles de l’environnement 30 heures Ce cours s’adresse à des étudiants juristes et non juristes, et suppose donc de rappeler en introduction les grands principes du droit de l'environnement : prévention, précaution, pollueur-payeur etc. Puis, pour la moitié des séances, il présente la notion de responsabilité environnementale (volet français et européen) et la notion de dommage écologique pur (fondements juridiques, évolution législative et jurisprudentielle) au niveau national, européen et international. A travers ces sujets, d'autres questions essentielles du droit de l'environnement sont abordées sous forme d'exemple (changements climatiques, pollutions diverses et autres préjudices et dommages). L’autre moitié des séances est consacrée à la question du vivant et dans la biodiversité dans le droit, à travers l'appréhension des OGM par le droit public. Ce sujet comporte plusieurs aspects juridiques fort différents : - en droit constitutionnel, il pose des questions relatives à la souveraineté, les OGM pouvant être autorisés par l'OMC et l'UE, auquel cas la France doit les admettre sauf à faire jouer le principe de précaution comme clause de sauvegarde, - en théorie du droit, il met en relation le droit et la science par l'intermédiaire du principe de précaution, - en gestion publique et politique publique, il pose la question de la gestion des risques et du bilan à faire entre coûts et avantages, - sur le plan de la technique juridique, il met en jeu les libertés fondamentales d'entreprendre, du commerce et de l'industrie, l'usage des pouvoirs de police, de la protection de la propriété privée et de la responsabilité encourue par l'agriculteur en cas de dissémination.  Enseignant responsable : Maryse Deguergue, professeur de droit public de l’université Paris 1, Martha Torre-Schaub, chercheur CNRS, Paris 1   UE 2 e semestre n° 5 : SIG Informatique 100 heures Cet enseignement est assuré par l’Ecole Nationale des Sciences Géographiques (5 bd Descartes, Champs sur Marne, 77, RER A). Il est destiné à donner les moyens d’appréhender les différents aspects des systèmes d’information géographique. Il est décomposé en deux sous-groupes : informatique et SIG (concepts et utilisation). Ainsi, après avoir présenté les bases de la théorie des graphes nécessaires pour structurer des données et résoudre des problèmes de parcours dans les bases de données géographiques, les principes de la modélisation par une méthode orientée objet sont enseignés pour conduire à la connaissance des principes fondamentaux de la conception et de la gestion d’une base de données en général, et en particulier d’une base de données géographiques. Les différents aspects du système d’information géographique sont alors présentés (fonctionnalités de base, types de données, problématiques d’utilisation) ainsi que les règles d’usage en sémiologie graphique. Une mise en pratique de ces concepts sur deux SIG du commerce est faite pour illustrer les concepts vus en cours autour d’exemples d’analyse spatiale et d’aspects particuliers comme la visualisation en 3D. Dans la mesure où ce cours fait appel à des aspects informatiques, il permet de faire la jonction entre le monde de la géographie considérée comme un domaine des sciences humaines enseignées à l’université et celui de la géomatique, telle que pratiquée dans le monde professionnel, proche du monde des sciences et des techniques.
Il est complété par une rapide présentation des outils d’observation de la terre (imagerie satellitale) et une exposition d’application au domaine de l’environnement (agriculture, climat urbain) Informatique - théorie des graphes- Modélisation des bases de données - Principaux concepts : notions de graphes et de relation, cycles et co-cycles, extensions et  hypergraphes, - Algorithme : recherche de flots dans un réseau, parcours, recherche du plus court chemin, - Applications : graphe d’intervalles, problèmes de parcours, structuration des données et triangulation Informatique - modélisation et gestion dans une base de données - Conception d’une BD géographiques : modélisation, gestion de données sémantiques et géographiques - Exercices applicatifs avec un système de gestion de base de données SIG - Concepts et applications " Introduction aux SIG : projection et systèmes de coordonnées, analyse spatiale, panorama des SIG, panorama des données " Cartographie et sémiologie " Mise en œuvre sous deux SIG du marché (MapInfo et ArcGIS) : prise en main, acquisition des données, traitement et analyses spatiales, visualisation et diffusion de données. L’évaluation repose sur des exercices de contrôle d’acquisition des connaissances et la réalisation d’un mini-projet  Enseignants responsables : Cécile Huet, Alexandre Pauthonnier, Francis Dhee, Enseignants ENSG  UE 2 e semestre n° 6 Préparation au concours d’ingénieur sub-divisionnaire 20 heures Il s’agit d’une sensibilisation aux métiers de la fonction publique territoriale, et aux modalités spécifiques de recrutement. En complément, vient une présentation des épreuves écrites et orales du concours d’ingénieurs par des intervenants du CNFPT Ile-de-France. En complément, les étudiants sont formés à la note de synthèse administrative, avec deux épreuves écrites, dans les conditions du concours.  Enseignants responsables : Monsieur Calmejane (CNFPT) et monsieur Masnyou (CNFPT)  UE 2 e semestre n° 7 obligatoire Atelier (groupe) 90 heures L’objectif est de familiariser les étudiants avec la gestion de projet en équipe. La méthode adoptée par l’équipe de formation est un dispositif de conception et de maîtrise de la gestion du projet, qui place les étudiants en situation réelle, avec des objectifs opérationnels fournis par le commanditaire et l’équipe pédagogique. Dès la rentrée universitaire de septembre, les étudiants sont placés dans un cas concret de réponse à une commande publique. Cette commande est rédigée conjointement avec les enseignants de l’équipe et l’organisme qui passe la commande. Les étudiants constituent des équipes-projets, réunissant les étudiants des différentes disciplines (géographes ; économistes ; ingénieurs ; juristes, paysagistes). L’ambition scientifique appliquée au domaine de l’environnement est de permettre aux étudiants d’appliquer une réflexion sur l’évaluation des politiques publiques environnementales et aussi de voir comment la prise en compte des coûts et des bénéfices environnementaux participe à la fabrication de la rente territoriale. 1 er jour de la rentrée : présentation des ateliers
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