Niveau: Supérieur, Licence, Bac+3
- cours - matière potentielle : des dernières décennies
La lecture chez les étudiants, discours alarmistes ou réel recul ? 1 Pour quantifier ce phénomène, à partir des données de l'enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (INSEE, 2003), un portrait type de l'étudiant lecteur d'aujourd'hui en fonction de sa filière a été réalisé. Une analyse bibliographique a ensuite été menée à partir de résultats remontant de 1968 jusqu'en 2010, afin de réaliser une comparaison des données, et évaluer une possible baisse du lectorat étudiant au cours des dernières décennies. Les évolutions ont permis d'en déduire de nets changements en matière de réductions d'inégalités. « Le sentimentalisme pour les filles » Ainsi à travers la démocratisation de l'enseignement un nombre toujours plus important de filles a eu accès à l'enseignement supérieur. Or celles-ci influencent fortement les résultats statistiques des pratiques lectorales. On observe que les filles lisent en grande majorité des romans sentimentaux, ainsi que des romans classiques, des livres de cuisine, de décoration, d'art ou encore de photographie. (Figure n°1). A travers cela on retrouve le phénomène de catégorisation sexuée de la lecture. D'après Bourdieu les filles ne liraient des romans sentimentaux qu'à travers les stéréotypes de sexes, c'est-à-dire que ce type de romans conforte une vision conservatrice des rôles sociaux.
- lectures obligatoires dans le cadre du cursus scolaire
- position scolaire
- lecteur
- enseignements techniques
- année année
- enquête rétrospective sur la lecture étudiante
- observatoire de la vie étudiante
- comparaison des données