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Français

  
La francophonie numérique Georges VIGNAUX CNRS, Maison des Sciences de l’Homme-Paris Nord
 1. La francophonie et les nouvelles technologies  Je voudrais ici me livrer à quelques explorations du rapport entre expressions de la francophonie et nouvelles technologies. Les interrogations sur le sujet peuvent se résumer ainsi : - peut-on parler d’un français propre aux nouvelles technologies et sous quelles formes ? - les révolutions techniques que nous vivons ont-elles des conséquences sur les différentes expressions du français ? - peut-on catégoriser de nouveaux genres d’expression, de nouveaux lexiques, dans les parlers francophones qui transitent au travers des usages de ces techniques et selon les publics ou les âges ? Les recherches en rapport avec ces thématiques sont hétérogènes sinon fragmentaires. Il est manifeste cependant, que lors des deux dernières décennies, le secteur des industries de l’information et de la communication a été l’objet de nombre d’émergences linguistiques. Trois domaines lexicaux et terminologiques sont de la sorte, apparus : - le lexique officiel de l’informatique, - le lexique technique lié aux produits (matériels et logiciels, services, etc.),  - le lexique dérivant du Web.  On peut ainsi relever divers types de phénomènes comme, par exemple, la traduction forcée de certains termes, ce qui ne signifie pas nécessairement une vitalité de la langue française. Les entreprises informatiques (fabricants de matériel, SSII ou prestataires de service) sont aujourd’hui confrontées au choix de la terminologie à employer. Exemple : la moitié des entreprises opérant dans la sécurité informatique utilisent le terme « pare-feu » alors qu’une autre moitié préfère garder le terme anglo-saxon « firewall ». Conjointement, de nombreuses abréviations ont tendance à rester en anglais : version d’OS (« Operating Système ») plutôt que version du SE (Système d’exploitation) ou ERP (« Enterprise Resource Planning ») plutôt que progiciel. Ce phénomène s’explique par un souci de marketing des textes qu’on pense plus attractifs en anglais plutôt qu'en français. Ainsi : « Datawarehouse » est préféré à « entreposage de données », « Business Intelligence » reste toujours en anglais, etc. La traduction ou la non traduction en français revêt ainsi souvent des formes plus opportunistes que régulières.   Un nouveau bassin linguistique se développe aujourd’hui, à partir d’Internet, espace de communication et de socialisation, lequel manifeste une grande fertilité linguistique, et qui a instauré toute une série d’expressions ou symboles devenus communs. Par exemple, le terme « e-mail » est nettement plus diffusé que « courriel », « spam » que
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