Niveau: Supérieur
1N° 194 — Mercredi 12 avril 2000 Edité par les Presses de Sciences Po, 44, rue du Four — 75006 Paris Abonnements : Tél. — Fax : Au début du printemps 2000, les perspectives de croissance sont très favorables dans la quasi-totalité des zones de l'économie mondiale. Après une croissance de 2,5 % en 1998 et de 3,2 % en 1999, la croissance mondiale pourrait être de 4,2 % en 2000 et de 3,9 % en 2001 (tableau 2). Cette vigueur résulte de la conjonction de la poursuite d'une forte expansion aux Etats-Unis, d'une nette reprise dans la zone euro, de la rapide sortie de récession au Royaume-Uni, du dynamisme retrouvé des nouveaux pays industrialisés d'Asie (NPIA) et des économies en transition, enfin du rebond en Russie et en Amérique latine. A l'échelle mondiale demeurent quelques exceptions, la plus notable étant celle du Japon où la relance publique n'a pas encore été relayée par un net dynamisme de la demande privée. Face à la volatilité de plus en plus perceptible des marchés de change et des marchés boursiers, les politiques monétaires américaine et européenne ont clarifié leurs orientations en renforçant leur caractère de prévention modérée. Les banques centrales ont ainsi gommé au cours du second semestre 1999 les largesses accordées au premier.
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