SETE EN POESIE Une boule de feu passe sur Sète Elle qui est encore plongée dans le crépuscule Sète se réveille lentement On s'étire La tête encore dans les nuages On s'étire Lentement et doucement. L'eau a des reflets orangers Dans le canal des chalutiers. Le Mont Saint-Clair n'est toujours pas réveillé, Sûrement trop fatigué Pour admirer la beauté de l'astre solaire matinal ! Frais et abondant, Sète se lève Au petit matin. Le Mont Saint-Clair se réveille majestueux Dégageant comme une odeur De verts tamariniers Qui circule dans l'air. Mattia Louis La plage Le matin sur cette plage. On voyait très bien le rivage. Les poissons dans les deux mers. Celle du ciel, celle de la terre. Et le soleil chassait la lune. Et l'envoyait derrière les dunes. Le soleil avait l'aspect d'une prune Une prune jaune ou une prune brune. Je respirais l'odeur salée Mélangée à l'odeur sucrée. C'était mélanger le ciel et la terre. Ou l'océan et le désert. Un petit nuage ou une pierre. Un chien ou un chat de gouttière. Mais c'était le monde à l'envers. Heureusement, on gardait les pieds sur terre. Mais ce n'était pas clair. Ce devait être l'air L'air de la mer. L'air de la terre. Clément Madrid.
- beau
- odeur de poisson frais
- frais
- herbe verte
- mont saint-clair
- verts tamariniers
- ton sable