SEILLAC et novembre LES PLÉNIÈRES DU LCPCSciences et techniquesdu Génie Civil JOURNÉESGÉOTECHNIQUE

LES PLÉNIÈRES 2008 DU LCPC AVANCEES RECENTES DE LA
Sciences et techniques
JOURNÉESdu Génie Civil RECHERCHE POUR LE DIAGNOSTIC
GÉOTECHNIQUE
SEILLAC – 18,19 et 20 novembre 2008 ET LA SURVEILLANCE DES DIGUES
AVANCEES RECENTES DE LA RECHERCHE
POUR OPTIMISER LE DIAGNOSTIC
ET LA SURVEILLANCE DES DIGUES
Tourment Rémy Cemagref Aix-en-Provence
Mériaux Patrice Unité « Ouvrages hydrauliques
Zanetti Caroline et hydrologie »
Royet Paul
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PLAN DE LA PRESENTATION
• Spécificités des digues (rappels)
• Télédétection laser héliportée
• Détection de fuites par fibre optique
• Impacts des racines sur la sécurité
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SPECIFICITES DES DIGUES (en général)
• Ouvrages hydrauliques en terre, âgés en général (>>100 ans), donc
construits avec des moyens mécaniques peu performants et avec des
matériaux peu sélectionnés, comportant souvent des conduites,
structures, réseaux enterrés, etc., et irrégulièrement ou insuffisamment
entretenus ...
=> faiblesse ou hétérogénéité de la structure de la digue,
présence indésirable de végétation arborée
• Digue = ouvrages à long linéaire
=> avantage des méthodes et moyens à grand rendement pour
leur diagnostic ou leur surveillance
• Dans cette catégorie d’ouvrages, on distingue :
– les digues à charge permanente (aménagements hydroélectriques, canaux
de navigation, d’irrigation, …)
– les digues à charge temporaire (digues de protection contre les crues)
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SPECIFICITES DES DIGUES DE PROTECTION CONTRE LES CRUES
• Digues de faible hauteur (< 6 m), construites en plusieurs phases
(Fonction = protection contre les crues) => non en charge de façon
permanente, mais en interaction avec un système hydrodynamique et
exposés à l’érosion de la rivière lors des crues
=> difficulté de diagnostiquer
les fuites, renards, ..
=> risques d’érosion externe
Examen visuel de
de digue « à sec »
(le cours d’eau
est à droite …)
• Une seule brèche (défaut) suffit à mettre en défaut l’ensemble du
système de protection
=> avantage des méthodes continues de prospection
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Un « petit » défaut …
… aux graves conséquences (Camargue décembre 2003)
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PROJET FLIMAP Digues (2006-2008)
Première application du système laser FLI-MAP
sur les digues françaises : contribution au
diagnostic des digues, à l’étude de la
morphologie de rivières endiguées et à la
caractérisation de la végétation des ouvrages
• Projet de recherche soutenu par :
• Région « Provence – Alpes – Côte d’Azur »
• Structures gestionnaires ou maîtres d’ouvrage de
digues : CNR (Rhône), SYMADREM (digues du
Petit-Rhône et de Camargue), SMAVD (Durance)
• Cemagref / CEREGE
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PRESENTATION DU SYSTEME « FLI-MAP »
– Levé (topographique) de corridor par système laser
héliporté, intégrant une imagerie vidéo et photo haute
résolution
• technique bien connue aux Etats Unis et Pays-Bas
• avant 2006, jamais déployée en France sur les digues
– Résolution centimétrique en X, Y, Z
– Acquisition de donnés pour de nombreuses applications :
topographie, reconnaissance de structures linéaires
(remblais ferroviaires, lignes électriques, …),
aménagement du territoire, etc.
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FLI-MAP en
action ….
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CARACTERISTIQUES DU « FLI-MAP 400 »
• 150 000 spots lasers / seconde
– balayage avant, vertical et arrière pour limiter les zones
d’ombre
– angle de balayage de 60° d’où une largeur de corridor
égale à l’altitude de vol
2• Au sol : 120 points / m (vol à 100 m)
• Résolution en X,Y, Z : centimétrique
• Vidéo-photo : 16 MPixels
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OBJECTIFS DU PROJET « FLI-MAP Digues »
– Tester le système sur des configurations variées de digue,
avec des consignes de vol différentes :
• digues d’aménagement hydroélectrique CNR (22 km)
• digues de la Durance (7 km) et du Petit Rhône (20 km),
de protection contre les crues, renforcées ou non
– Comparaison avec les levés topographiques classiques
– Vidéo et photo-interprétation(s) pour un diagnostic télé-
visuel des digues, des berges, de la végétation
– Exploitation des « données brutes laser »
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