Anya Van den Bergh
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Anya Van den Bergh SANS REGRET « On peut être perdue de toutes les façons possibles, mais on retrouve toujours son chemin.» CHAPITRE 1 On dit toujours que les gens sont égaux, mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Dans mon cas, l'avis des gens m'importe peu, je me promène tous les jours dans mes pensées, qui sont souvent perdues. Tout commence dans la 4ème rue d'un quartier de Londres. Elle était vide et sombre. A côté d'une poubelle, un chat noir aux yeux perçants, avec un air malade, se nourrissait de restes de repas et d'épluchures. Il me regardait. Mon cœur battait lentement dans ma poitrine. Je regardais dans le vide, je ne voyais rien ni personne. Mes lèvres sèches et abîmées me faisaient mal. Le chat détourna son regard vers la seule fenêtre éclairée. Je la regardai aussi. Je prenais mon temps car personne ne m'attendait et je ne savais pas où aller. Je restais là, immobile. J'avais froid. J'avais faim. J'avais soif, mais peu importe ! J'étais mieux là que sur la place où les gens me regardaient d'un air peu agréable. Puis, petit à petit, je faisais un pas, puis un autre et encore un…j'avançais lentement mais sûrement. J'avais l'esprit vide et pendant que je m'éloignais, le chat me jeta un coup d'oeil discret et s'en alla.
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- quartier de londres
- douce chaleur
- yeux
- bourrasque de vent glacial
- air
- rue …
- gros manteau
Anya Van den Bergh
SANS REGRET
« On peut être perdue de toutes les façons possibles, mais on retrouve toujours
son chemin.»
CHAPITRE 1
On dit toujours que les gens sont égaux, mais ce n’est pas l’avis de tout le
monde. Dans mon cas, l’avis des gens m’importe peu, je me promène tous les
jours dans mes pensées, qui sont souvent perdues. Tout commence dans la 4
ème
rue d’un quartier de Londres. Elle était vide et sombre. A côté d’une poubelle,
un chat noir aux yeux perçants, avec un air malade, se nourrissait de restes de
repas et d’épluchures. Il me regardait. Mon coeur battait lentement dans ma
poitrine.
Je regardais dans le vide, je ne voyais rien ni personne. Mes lèvres sèches et
abîmées me faisaient mal. Le chat détourna son regard vers la seule fenêtre
éclairée. Je la regardai aussi. Je prenais mon temps car personne ne m’attendait
et je ne savais pas où aller. Je restais là, immobile. J’avais froid. J’avais faim.
J’avais soif, mais peu importe ! J’étais mieux là que sur la place où les gens me
regardaient d’un air peu agréable. Puis, petit à petit, je faisais un pas, puis un
autre et encore un…j’avançais lentement mais sûrement. J’avais l’esprit vide et
pendant que je m’éloignais, le chat me jeta un coup d’oeil discret et s’en alla. Il
faisait nuit, les lampadaires étaient éteints. Une bourrasque de vent glacé vint
souffler sur mes joues déjà glacées. Mes yeux irrités fatiguaient. Mes paupières,
alourdies par le froid, retombaient sur mes yeux bleus. L’aboiement d’un chien
des rues me fit tourner la tête vers la fontaine. Je fis quelques pas jusqu'à elle. Je
m’arrêtai devant celle-ci et fixai mon image dans l’eau. Une goutte tomba dans
l’eau puis une autre…il commençait à pleuvoir. Je regardais les gouttes tomber
l’une après l’autre sans bouger. Je grelottais de plus belle. Je m’assis et fermai
les yeux. Sentant la fatigue me submerger, je m’assoupis. Jamais je n’avais
éprouvé tant de plaisir à rester sous la pluie et pour la première fois de la soirée
je souris. D’un sourire qui ne faisait ressentir aucun sentiment, non, c’était juste
le sourire d’une jeune fille qui ressentait, en ces temps de tristesse, la joie de
vivre même si elle ne vivait pas un rêve mais une vie simple. Enfin, c’est ce
qu’elle croyait.
