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15
pages
Français
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Écrit par
Valérie Hocher
Publié par
Bejuf
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MENESFCRS CNRST
Faculté des Sciences Laboratoire de
- Rabat Microbiologie et
CNESTEN Laboratoire Rhizogenèse Biologie Moléculaire
L’Université Mohammed V – Agdal, Faculté des Sciences (Rabat, Maroc),
Le Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires
CNESTEN - Maroc
&
L’Institut de Recherche pour le Développement
(Montpellier, France)
Organisent
Ecole Thématique Franco-Marocaine Ecole Thématique Franco-Marocaine
de Biologie Moléculaire Végétale et Microbienne
Un atelier de formation aux techniques de biologie moléculaires
(QPCR, PCR, clonage de gènes, analyse informatique des données)
destiné à de jeunes chercheurs maghrébins
Rabat, 27 Octobre – 1er Novembre 2008
Avec le soutien de :
GENOME Biotechnologies
Casablanca - Maroc
erAtelier de Biologie Moléculaire, Rabat, Maroc - 27 octobre -1 Novembre 2008
Comité d’organisation
Université Mohamed V-Agdal, Faculté des Sciences - Rabat
Abdelkarim Filali-Maltouf, Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Bouchra Belkadi, Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Fatiha Brhada. Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Jamal Aurag. Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Ilham Bouhmouch. Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
El Bekkay Berraho. Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Jamila Maatallah. Professeur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Leila Medraoui. Chercheur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Laila Sbabou. Chercheur Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
Gilles Béna, Chargé de Recherche IRD Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire
CNESTEN - Rabat
Mohamed El Mzibri, Chercheur Laboratoire de Biologie Moléculaire
Abdelaziz Smouni, Chercheur Laboratoire de Biotechnologie des Plantes
Hassan Jaddi, Technicien Supérieur Unité de Biologie et Recherches Médicales
IRD – Montpellier - France
Valérie Hocher, Chargé de Recherche Equipe Rhizogenèse, UMR DIA-PC
Florence Auguy, Ingénieur d’Etudes Equipe Rhizogenèse, UMR DIA-PC
Laurent Laplaze, Chargé de Recherche Equipe Rhizogenèse, UMR DIA-PC
Patrick Doumas, Chargé de Recherche INRA Equipe Rhizogenèse, UMR DIA-PC
- 2 - erAtelier de Biologie Moléculaire, Rabat, Maroc - 27 octobre -1 Novembre 2008
Equipe pédagogique
France (IRD)
Valérie Hocher, Chargé de Recherche
Florence Auguy, Ingénieur d’Etudes
Laurent Laplaze, Chargé de Recherche
Patrick Doumas, Chargé de Recherche
Rabat (Université Mohammed V & CNESTEN)
Abdelkarim Filali-Maltouf, Professeur
Bouchra Belkadi, Professeur
Leila Medraoui. Chercheur
Laila Sbabou. Chercheur
Abdelaziz Smouni, Chercheur
Mohammed El Mzibri, Chercheur
Hassan Jaddi, Technicien Supérieur
Gilles Béna, Chargé de Recherche IRD
- 3 - erAtelier de Biologie Moléculaire, Rabat, Maroc - 27 octobre -1 Novembre 2008
Présentation de la formation
Les objectifs de cette école thématique s’inscrivent dans le cadre des efforts consentis de par
le monde pour pallier une préoccupation internationale et dont les craintes des conséquences
planétaires futures mobilisent l’ensemble de la communauté scientifique. En effet, les preuves
scientifiques de la gravité des changements climatiques et ses effets sur l’agriculture sont désormais
sans ambiguïté, même si leur ampleur exacte est incertaine en raison des interactions complexes au
sein de l’écosystème et de l’économie. Au-delà des conséquences directes, physiques et climatiques, du
réchauffement planétaire, celui-ci influera sur les écosystèmes en particulier en modifiant la
biodiversité. Parmi les conséquences attendues, les scientifiques prévoient que le bilan en termes de
biodiversité sera négatif et surtout qu’une baisse des rendements agricoles potentiels sera visible dans
la plupart des zones tropicales et subtropicales.
Face à ces contraintes environnementales nouvelles induites par ce réchauffement, les
végétaux et les bactéries s’adapteront en induisant des modifications d'expressions géniques en
relation avec l'adaptation/résistance à ces conditions. Ces adaptations seront des facteurs clés pour le
maintien des productions végétales alimentaires et il apparaît donc essentiel de pouvoir comprendre
ces changements induits afin de garantir la sécurité alimentaire.
Le Maroc, en l’occurrence, n’est pas en marge de cet engagement et mobilisation
internationaux. La diversité de ses écosystèmes et la riche biodiversité de sa flore, faune et
microorganismes l’a amené depuis des années à s’inscrire dans des projets de coopération
internationale visant la préservation des écosystèmes et leur exploitation raisonnée. Face au
réchauffement climatique, la majorité des responsables politiques et des scientifiques se mobilisent et
affichent la nécessité de réflexion profonde et l’acquisition de moyens techniques, humains et
financiers pour l’accompagnement des efforts consentis par la communauté internationale. Ainsi, les
initiatives de formation et de préparation des jeunes scientifiques dans ce domaine s’avèrent
nécessaires, devraient commencer sans trop tarder et constitueraient un investissement incontestable
pour la bonne gestion, la conservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire face au
réchauffement climatique.
Aujourd’hui la biologie moléculaire nous permet d’identifier les gènes individuels et souvent
de comprendre quels sont leurs propriétés spécifiques. Grâce aux bases de données modernes
informatiques qui contiennent d’énormes quantités de séquences génomiques provenant de projets de
décryptage de génomes à grande échelle, on peut identifier des gènes qui possèdent des
caractéristiques déterminées (par exemple, le gène qui est responsable à la tolérance aux métaux
lourds, les gènes de résistances aux maladies, les gènes de tolérances à la salinité ou à la sécheresse).
Dans ce contexte, il est important qu’un maximum de pays du Sud concerné soit à même de
développer des études en vue de faire face à ces nouvelles contraintes environnementales et donc
mette en place les outils biologiques nécessaires à ces études. En concertation avec des scientifiques
et universitaires marocains, cette école thématique, destinée aux jeunes, a été conçue. Ses objectifs
spécifiques sont:
1. Rappeler et préciser les bases théoriques de la biologie moléculaire.
2. Acquérir une connaissance des spécificités du monde végétal et microbien.
3. Acquérir une connaissance des principales techniques utilisées en biologie moléculaire.
4. Mener la réflexion sur l’investissement de ces outils pour la préservation et la gestion des
écosystèmes.
L’école thématique est subdivisée en deux parties :
• La première partie présentera les grands enjeux de la biotechnologie végétale et
microbienne modernes sous forme de 6 conférences plénières ouverte au public. Les
conférenciers, experts reconnus au niveau international dans leur domaine,
illustreront par des exemples l’état d’avancée des connaissances et leurs utilisations
dans le domaine de la biotechnologie végétal et microbienne.
• La deuxième partie est constituée de 5 jours de travaux pratiques où seront abordés
les principales méthodes de la biologie moléculaire (extraction d’ADN et d’ARN,
clonage de gènes, mesure de l’expression génique, utilisation de la bioinformatique).
L'étudiant réalisera lui-même l’expérience impliquant la mise en oeuvre de diverses
méthodes de biologie moléculaire.
- 4 - erAtelier de Biologie Moléculaire, Rabat, Maroc - 27 octobre -1 Novembre 2008
Programme Scientifique
Conférences Plénières
(27 octobre 2008)
Ouvertes à la communauté scientifique
Quelques grands thèmes de la biologie moléculaire végétales et microbiennes seront
abordés au travers les conférences suivantes :
- Les biotechnologie