Grand succès public Microcosmos a bien surpris son monde Rares sont ceux qui avaient prévu l'enchantement et l'engouement que provoquerait un film entièrement consacré aux petites bêtes qui s'agitent dans les herbes Les autres n'en avaient subodoré ni l'étrange nouveauté ni la connivence secrète avec une esthétique et une problématique contemporaines Réflexions autour d'une œuvre qui renouvelle le genre du documentaire scientifique Enquête d'Isabelle Sébert

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Niveau: Secondaire, Lycée
L'événement Microcosmos 117 ET M IC RO CO SM OS V IN T CH A P. I3 Grand succès public, Microcosmos a bien surpris son monde. Rares sont ceux qui avaient prévu l'enchantement et l'engouement que provoquerait un film entièrement consacré aux petites bêtes qui s'agitent dans les herbes. Les autres n'en avaient subodoré ni l'étrange nouveauté ni la connivence secrète avec une esthétique et une problématique contemporaines. Réflexions autour d'une œuvre qui renouvelle le genre du documentaire scientifique. Enquête d'Isabelle Sébert. Un exploit technique Quinze ans de recherches, deux ans de mise au point technique, trois ans de tournage, quatre-vingts kilomètres de pellicules impressionnées pour deux kilomètres de film, six mois de montage, vingt-cinq milliards de francs. Les chiffres donnent le tournis et le résultat est époustouflant. Du jamais vu ! Et pour cause, il a fallu pour filmer le peuple de l'herbe rivaliser d'astuces et d'inventions techniques. Car, comme le rappellent Claude Nuridsany et Marie Pérennou, les deux auteurs du film, eux-mêmes bio- logistes de formation, « les outils du cinéma profes- sionnel n'ont pas été spécialement forgés pour filmer

  • documentaires sans chaleur

  • classiques scènes de prédation et de reproduction

  • monde étrange

  • film de pure séduction

  • dos au classique documentaire

  • libellules en plein vol


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Français

L’événement
Microcosmos
117
ET MICROCOSMOS VINT
CHAP.
I
3
Grand succès public,
Microcosmos
a bien surpris son monde. Rares
sont ceux qui avaient prévu
l’enchantement et l’engouement
que provoquerait un film entièrement
consacré aux petites bêtes qui
s’agitent dans les herbes. Les autres
n’en avaient subodoré ni l’étrange
nouveauté ni la connivence
secrète avec une esthétique et
une problématique contemporaines.
Réflexions autour d’une oeuvre
qui renouvelle le genre
du documentaire scientifique.
Enquête d’Isabelle Sébert.
Un exploit technique
Quinze ans de recherches, deux ans de mise au
point technique, trois ans de tournage, quatre-vingts
kilomètres de pellicules impressionnées pour deux
kilomètres de film, six mois de montage, vingt-cinq
milliards de francs. Les chiffres donnent le tournis
et le résultat est époustouflant. Du jamais vu! Et
pour cause, il a fallu pour filmer le peuple de l’herbe
rivaliser d’astuces et d’inventions techniques. Car,
comme le rappellent Claude Nuridsany et Marie
Pérennou, les deux auteurs du film, eux-mêmes bio-
logistes de formation,
«les outils du cinéma profes-
sionnel n’ont pas été spécialement forgés pour filmer
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