Sujet du bac ES 2011: Philosophie

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Peut-on parler d'un homme sans culture ? L'erreur peut-elle être féconde ? Rousseau, Emile ou de l'éducation.
Sujet du bac 2011, Terminale ES, Polynésie
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Publié le

01 janvier 2011

Nombre de lectures

198

Langue

Français

11PHESPO1
Page 1/2
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL
SESSION 2011
PHILOSOPHIE
SÉRIE ES
Durée de l’épreuve : 4 heures
Coefficient : 4
Ce sujet comporte deux pages
L’usage des calculatrices est interdit
11PHESPO1
Page 2/2
Le candidat traitera l’un des trois sujets suivants :
1
er
sujet :
Peut-on à bon droit parler d’un homme sans culture ?
2
ème
sujet :
L’erreur peut-elle être féconde ?
3
ème
sujet :
Expliquer le texte suivant :
Nous ne savons ce que c’est que bonheur ou malheur absolu. Tout est mêlé dans cette vie ; on
n’y goûte aucun sentiment pur, on n’y reste pas deux moments dans le même état. Les
affections de nos âmes, ainsi que les modifications de nos corps sont dans un flux continuel. Le
bien et le mal nous sont communs à tous, mais en différentes mesures. Le plus heureux est
celui qui souffre le moins de peines ; le plus misérable est celui qui sent le moins de plaisirs.
Toujours plus de souffrances que de jouissances ; voilà la différence commune à tous. La félicité
de l’homme d’ici-bas n’est donc qu’un état négatif ; on doit la mesurer par la moindre quantité
de maux qu’il souffre.
Tout sentiment de peine est inséparable du désir de s’en délivrer ; toute idée de plaisir est
inséparable du désir d’en jouir ; tout désir suppose privation, et toutes les privations qu’on sent
sont pénibles ; c’est donc dans la disproportion de nos désirs et de nos facultés que consiste
notre misère. Un être sensible dont les facultés égaleraient les désirs serait un être absolument
heureux.
En quoi consiste donc la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur ? Ce n’est précisément
pas à diminuer nos désirs ; car, s’ils étaient au-dessous de notre puissance, une partie de nos
facultés resterait oisive, et nous ne jouirions pas de tout notre être. Ce n’est pas non plus à
étendre nos facultés, car si nos désirs s’étendaient à la fois en plus grand rapport, nous n’en
deviendrions que plus misérables ; mais c’est à diminuer l’excès des désirs sur les facultés, et à
mettre en égalité parfaite la puissance et la volonté. C’est alors seulement que, toutes les
facultés étant en action, l’âme cependant restera paisible, et que l’homme se trouvera bien
ordonné.
Rousseau, Emile ou de l’éducation
La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication
rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.
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