Niveau: Secondaire, Lycée
14 Les caméscopesCNDP –DIE – Mai 1994 DÉCOUVRIR DES PRATIQUES “Pour nous, l'important dans un camé- scope est hélas souvent ce que le marché grand public n'offre pas. Un matériel lourd et simple est adapté à notre procédé de fabrication .” Depuis 1979, Bernard Darnault est res- ponsable audiovisuel de l'école Saint-Sulpice. Cet établissement parisien propose un ensei- gnement du cinéma en section A3, de la seconde à la terminale, en tant que discipline comptant dans les épreuves du baccalauréat. La vidéo a fait son entrée en 1983 avec l'acquisition d'un ensemble de tournage, une caméra monotube et un magnétoscope VHS, qui a permis d'effectuer des travaux de repor- tages en sciences naturelles, des exposés en anglais et en français, des journaux télévisés en sciences économiques. À cette époque, il s'agissait le plus souvent de continuer sur le support vidéo le travail de “montage diapositives” qui se faisait jusqu'alors. Il fallait donc concevoir des pro- duits simples, en rien comparables aux films de création réalisés aujourd'hui par les sec- tions A3. Aux réalisations simples correspon- dait alors un dispositif léger : une caméra à tube de marque Continental Edison, de la gamme grand public, câblée à un unique magnétoscope VHS. L'établissement a renforcé son activité audiovisuelle en deux temps. En 1988, pour accueillir la section A3, il s'est doté d'un appareil 8 mm Sony : le caméscope V200 qui permet aux élèves de réaliser les premiers films pour le baccalau- réat, outre les travaux
- réalisations vidéo en classe a3
- tions a3
- rushes rushes
- support insti- tutionnel pour le montage final
- discipline audiovisuel
- conditions particulières de travail
- ponsable audiovisuel de l'école saint-sulpice
- matériel
- ensei- gnement du cinéma en section a3