Corrigé du bac S 2006: Mathématique Spécialité

icon

5

pages

icon

Français

icon

Documents

2006

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

5

pages

icon

Français

icon

Ebook

2006

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

nombres complexes, arithmétique, probabilités, equa diff, étude de fonction
Terminale S, Asie, 2006
Voir Alternate Text

Publié par

Publié le

01 janvier 2006

Nombre de lectures

65

Langue

Français

[CorrigédubaccalauréatSAsiejuin2006\
EXERCICE 1 4points
Communàtouslescandidats
PartieA.Restitutionorganiséedeconnaissances³ ´ ³ ´ ³ ´z z z′ ′ ′Onaarg ×z =argz ⇐⇒ arg +argz =argz ⇐⇒ arg =argz−argz .′ ′ ′z z z
PartieB
iz+3
1. a. M d’affixez(avecz6?−i)estinvariantpar f sietseulementsiz= ⇐⇒
z+i
2 2z +iz=iz+3 ⇐⇒ z =3.LespointsinvariantssontdonclespointsJetp p
Kd’affixesrespectives 3et− 3.
Le cercle de diamètre [AB] a pour rayon 2 et pour centre le point d’af-q p
2 2fixe i. Or la distance de ce point à J est égale à ( 3) +1 = 2, donc J
appartientaucercledediamètre[AB].MêmecalculpourK.
i(−2+3i 2−2i′ ′ ′ ′b. Sic estl’affixe deC ,alorsc = = =−1.Donc C appar-−2+i+i −2+2i
tientàl’axedesabscisses.
iz+3 i(z−3i)′2. On peut écrire z = = . En prenant les arguments de ces deux
z+i z−(−i)
′complexes(etenutilisantlerésultatdelapartieA)onobtientarg(z )=argi+µ ¶ ³ ´z−3i π −−→ −−→′arg à2πprès ⇐⇒ arg(z )= + AM , BM à2πprès ⇐⇒
z−(−i) 2³ ´−−→ −−→ π′arg(z )= MA, MB + à2πprès.
2
π π′3. a. z est imaginaire pur si et seulement si son argument est ou− . Les
2 2
points M correspondants sont tous les points de la droite (AB) excepté
lespointsAetB. ³ ´−−→ −−→ π
b. – SiM appartient audemi-cerclecontenantK,alors MA, MB = et
2′ ′parconséquentarg(z )=π,doncM auneaffixeréellenégative.³ ´−−→ −−→ π
– SiM appartientaudemi-cerclecontenantJ,alors MA, MB =− et
2′ ′parconséquentarg(z )=0,doncM auneaffixeréellepositive.
Dans tous les cas si M appartient au cercle de diamètre [AB] privé des
′pointsAetB,lepointM appartientàl’axedesabscisses.
Autreméthodenumérique:SiM appartientaucercledediamètre[AB],
2iθsonaffixes’écritz=i+2e ,avecθ∈[0; 2π].Ontrouvealorsque
cosθ′z = ∈R.
1+sinθCorrigédubaccalauréatS
B×3
2
C× 1
′ JK C× ×
−2 −1 1 2
−1 ×
A
−2
EXERCICE 2 5points
Réservéauxcandidatsn’ayantpassuivil’enseignementdespécialité
H GI
J
E F
D C
R
A B
Asie 2 juin2006CorrigédubaccalauréatS
1. Voirfigure
2. ConstructiondupointJ:
– DansleplanCDHG,ladroite(IC)coupeladroite(DH)enunpointP;
– DansleplanADHEladroite(PA)coupeladroite(EH)enJ.
Leplan(ACI)estdonccoupéparlesdeuxfacesparallèles (ABCD)et(EFGH):
lesintersections(AC)et(IJ)sontdoncparallèles.
−→ −→
3. a. R∈(AC):onsait qu’ilexiste un réeluniquek telque AR =kAC,ceréel
k étantl’abscissedeRsilerepèredeladroite(AC)estlecouple(A,C).−→ −→
(IR)⊥(AC) ⇐⇒ IR?AC =0.
−→ −→
b. SiRapourcoordonnées(x, y, z),AR =kAC =⇒x=k, y=k, z=0.µ ¶−→−→ 1 1
IR?AC =0 ⇐⇒ x− ×1+(y−1)×1+(z−1)×0=0 ⇐⇒ x− +y−1=0.
3 3
4 2
D’oùenremplaçantparlescoordonnéesdeR:2k− =0 ⇐⇒ k= .
3 3µ ¶
2 2
Conclusion:R ; ; 0 .
3 3 pµ ¶ µ ¶2 2 111 1 112 2c. OncalculeIR = + +1 = =⇒IR= .
3 3 9 3
→− −→
4. n de coordonnées (3 ; −3 ; 2) est normal au vecteur AC(1 ; 1 ; 0) (produit¡ ¢−→ 1scalairenul)etauvecteurAI ; 1; 1 .
3→−
Levecteur n orthogonalàdeuxvecteursnoncolinéairesduplan(ACI)estun
vecteurnormalàceplan.
Une équation du plan (ACI) est donc 3x−3y+2z+d= 0 et comme ce plan
contientA(0;0 ;0),d=0.
Uneéquationduplan(ACI)estdonc:3x−3y+2z=0.
|3×1−3×0+2×1| 5
5. AvecF(1;0;1)onsaitqued(F, ACI)= p =p .
2 2 2 223 +(−3) +2
EXERCICE 2 5points
Réservéauxcandidatsayantsuivil’enseignementdespécialité
PartieA:Étudededeuxcasparticuliers
2 2 2 2 2 21. Sin=2:1 +3 +5 =35=8×4+3,c’est-direque1 +3 +5 ≡3modulo3.Le
triplet(1;3;5)estdoncsolution.
2. a. Sin=3
r 0 1 2 3 4 5 6 7
R 0 1 4 1 0 1 4 1
2 2 2Exemple :sim=8n+3 alorsm =64n +48n+9=64n +48n+8+1=¡ ¢
2 28× n +6n+1 +1 ⇐⇒ m ≡1modulo8.
b. Lesseuls restespossibles sontdonc0,1et4.Avectroiscarréslasomme
desrestesnepeutêtreque0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,maispas7.
2 2 2Conclusion:iln’existepasd’entierx, y, ztelsquex +y +z ≡7modulo8.
PartieBÉtudeducasgénéraloùn>3
1. S’ilexistetroisentiersnaturelsx, y etz telsque
2 2 2 n n 2 2 2 n n nx +y +z ≡2 −1modulo2 alorsx +y +z =2 q+2 −1=2 (q+1)−1,
donccettesommeestimpaire.Donc:
– aucundestroisn’estpair;
– il ne peut y avoir un pair et deux impairs car la somme des carrés serait
paire;
– ilpeutyavoirdeuxpairs;
– ilnepeutyavoirtroispairs,carlasommedescarrésseraitpaire.
2. x=2q, y=2r, z=2s+1.
Asie 3 juin2006CorrigédubaccalauréatS
¡ ¢
2 2 2 2 2 2 2 2 2a. Doncx +y +z =4q +4r +4s +4s+1=4× q +r +s +s +1.
2 2 2Conclusionx +y +z ≡1modulo4
2 2 2 n n 2 2 2b. Or on a supposé que x +y +z ≡2 −1 modulo 2 soit x +y +z =
n n2 ×q+2 −1=4α−1(carn estaumoinségalà3).
Ceciestimpossible :unmultiple de4plus1nepeut êtreégalàunmul-
tiplede4moins1.
Eneffets’ilexisteαetβtelsque:
8α−1=8β+1alors8α−8β=2 ⇐⇒ 4α−4β=1.Ladifférencededeux
multiplesde4nepeutêtreégaleà1.Conclusion:iln’existepasdetriplet
solutionavecunseulimpair.
3. Onsupposequex, y, z sontimpairs.
2a. Pourtoutnaturelk nonnul,k +k=k×(k+1)produitdedeuxnaturels
consécutifs:l’undesdeuxfacteursestpair,doncleproduitestpair.
b. Posons:x=2q+1, y=2r+1etz=2s+1,alors ¡ ¢ ¡ ¢
2 2 2 2 2 2 2 2x +y +z =4q +4q+1+4r +4r+1+4s +4s+1= 4q +4q + 4r +4r +¡ ¢ £¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢¤
2 2 2 24s +4s +3=4 q +q + r +r + s +s +3.Ord’aprèslaquestion
2 2 2précédentechaqueparenthèseestunnombrepair,doncx +y +z =4×
2 2 2(2α+2β+2γ)+3=8(α+β+γ)+3c’est-à-direquex +y +z ≡3modulo8.
2 2 2 3 n−3 3 n−3c. Orpuisquen>3onpeutécrirex +y +z =2 ×2 q+2 ×2 −1=
32 a−1=8a−1.(aveca∈N)
Onpeutexpliciter:s’ilexisteαetβtelsque:
8α−1=8β+3alors8α−8β=4 ⇐⇒ 2α−2β=1.Ladifférencededeux
pairsnepeutêtreégaleà1.Ceciestimpossible:Unmultiplede8plus3
nepeutêtreégalàunmultiplede8moins1.
Conclusionfinale:pourn>2leproblèmeproposén’apasdesolution.
EXERCICE 3 4points
Communàtouslescandidats
1. a. L’énoncé dit que p =0,5, que p (G )=0,7 et que p (G )=1−0,8=1 G 2 P 21 1
0,2.
b. Puisqu’iln’yapasdematchnul,onap +q =1.n n
c. Pourn>1, p =p G =p (G )+p (G )=( )n+1 n+1 G n+1 P n+1n n¡ ¢
p ×0,7+ 1−p ×0,2 ⇐⇒ p =0,7p +0,2−0,2p =0,5p +0,2.n n n+1 n n n
2. a. Onpeutécrireparexemplelarelationderécurrenceprécédente
p =0,5p +0,2 ⇐⇒ p −0,4=0,5p +0,2−0,4 ⇐⇒n+1 n n+1 n ¡ ¢
p −0,4=0,5p −0,2 ⇐⇒ p −0,4=0,5 p −0,4 ⇐⇒n+1 n n+1 n
v =0,5v .n+1 n
Cette relation de récurrence montre que la suite v est une suite géo-( )n
métriquederaison0,5.
nOnendéduitquev =v ×0,5 .Orv =p −0,4=0,5−0,4=0,1.Doncn 1 1 1
nv =0,2×0,5 .n
nb. Onendéduitquep =v +0,4=p =0,4+0,2×0,5 .n n n
nc. Comme−1<0,5<1,onsaitque lim 0,5 =0,donc lim p =0,4.n
n→+∞ n→+∞
Celasignifiequesurungrandnombredeparties,Pierregagneraenmoyenne
4partiessur10.
EXERCICE 4 7points
CommunàtouslescandidatsPartieA
−x ′ −x −x ′ −x −x1. Soit u telle que u(x)=xe ; alorsu (x)=e −xe etu +u=e −xe +
−x −xxe =e ,doncu estbienunesolutiondel’équationdifférentielle(E).
′ ′2. (E ):y +y=0 ⇐⇒ y =−y.Lessolutionsdecetteéquationsontlesfonctions0
−xx7!Ce , C étantunréelquelconque.
Asie 4 juin2006CorrigédubaccalauréatS
′ −x3. Une fonction v estsolution de(E) sietseulement si v +v=e .Onavuà la
′ −xquestion 1queu estunetelle fonctiondoncqueu +u=e .Encalculant la
′ ′ ′différence membre à membre : v −u +v−u= 0 ⇐⇒ (v−u) +(v−u)=0,
autrementdit,lafonctionv−u estsolutiondeE .0
−x −x4. Ona donc pour toute solution v de(E), v−u=Ce ⇐⇒ v=u+Ce ⇐⇒
−x −x −xv=xe +Ce ⇐⇒ v=(x+C)e , C∈R.
05. Lasolution f prenantlavaleur2en0vérifie f (0)=(0+C)e =2 ⇐⇒ C=2.2 2
−xConclusion: f (x)=(x+2)e .2
PartieB
−x1. – On a lim (x+k)=−∞ et lim e =+∞, donc par produit de limites
x→−∞ x→−∞−xlim (x+k)e =−∞.
x→−∞
x−x −x −x– Ona f (x)=xe +ke .Comme lim e =0etcomme lim =0,onk xx→+∞ x→+∞e
endéduitque lim f (x)=0.k
x→+∞
L’axe des abscisses est donc asymptote horizontale àC au voisinage dek
plusl’infini.
2. On remarque que les fonctions f sont toutes les solutions de l’équation dif-k
′ −x ′ −x −x −xférentielle(E),donc f +f =e .Donc f (x)=e −f (x)=e −(x+k)e =k kk k′ −xf (x)=e (1−k−x).
k
−x ′3. Comme e >0 quel que soit xréel, le signe def (x) est celui de 1−k−x ex-
k
pressionquis’annulepourx=1−k.D’oùletableaudevariations:
x −∞ 1−k +∞
′f (x)
k + 0 −
k−1e
f (x)k
−∞ 0
PartieC Z0 £ ¤0−x −x 2 21. a. I = e dx= −e =−1+e =e −1.0 −2−2 Z0
n+1 −xb. OnaI = x e dx.Onpose:n+1
−2
n+1 ′ −xu(x)=x v (x)=e
′ n −xu (x)=(n+1)x v(x)=−e
toutes ces fonctions étant continues, car dérivables. En intégrant par
parties: Z0£ ¤0 n −xn+1 −xI = −x e +(n+1) x e dx,c’est-à-diren+1 −2 −2
n+1 2I =(−2) e +(n+1)I .n+1 n
OnadoncunerelationderécurrencepourlecalculdeI .n
2

Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text