Calculatrice interdite ; traiter 12 exercices sur les 16 en 2h 30 ; répondre par Vrai ou Faux sans justification. + 1 si bonne réponse,−1 si mauvaise réponse, 0 si pas de réponse, bonus d’un point pour un exercice entièrement juste.
EXERCICE1 −→−→ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormalO,u,v. On considère 2 z la fonctionfqui, à tout complexeznon nul, associe le complexe :z=f(z)=. |z| Soientz∈C−{0} etz=f(z). On appelleMle point de coordonnées (x;y) d’affixez etMle point de coordonnées (x;y) d’affixez. 2 2 x−y2x y a. Onax=ety=. 2 22 2 x+y x+y b.z∈Rsi et seulement siMappartient à l’axe des ordonnées. 8 c.f(1+un nombre réel.i) est d. Ilexiste un et un seul pointMtel queMetMsoient confondus.
EXERCICE2 −→−→ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormalO,u,v. ∗ Soitm∈R. On considère les points A, J, K et M d’affixes respectiveszA=1+i,zJ= i,zK=2+i etzM=1+im. SoitNle symétrique deMpar rapport à A.
a. LepointNa pour affixe 1+i(2−m). −→ ∗ b. Quelque soitm∈R, K est l’image deNpar la translation de vecteur JM. c. Ilexiste une valeur demet une seule telle que K soit l’image de J par la rotation π de centreMet d’angle. 2 d. Soitm=2. Pour prouver que les droites (OA) et (MK) sont perpendiculaires, il faut et il suffit de prouver quezA(zK−zM)=0.
EXERCICE3 2π1−i On appellezet on posele complexe de module 2 et d’argumentt=. 3 2 n a. Soitn∈Z.test un nombre réel si et seulement sinest un multiple de 4. 2 πz b. estun argument de. 3 12 t 10 9 c. Lapartie réelle dezest−2 . 2 8 d. 1+t+t+ ∙ ∙ ∙ +t=1.
EXERCICE4 On considère la courbe (C) cidessous, la droiteΔ:x=2 et l’axe des abscisses étant asymptotes à (C). On appellefla fonction représentée par (C) etgla fonction définie parg(x)=ln[f(x)].
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y
6 (C)
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Δ
1 x −6−5−4−3−2−21 1 −1
−2
a.gest définie sur ]−2 ; 2[. 1 b.gest dérivable en 0 etg(0)=. e c. L’équationg(x)=1 possède exactement deux solutions. d. limg◦g(x)= −∞. x→0
EXERCICE5 π a. Soitfla fonction définie sur I =par0 ;f(x)=ln(cosx)−cos(lnx).fest 2 1 dérivable sur I et, pour toutx∈I,f(x)= −tanx+sin . x 1 2x+1 b. Soitx∈[−1 ; 2]. On a− 1. 2 2x+1 c. Lacourbe représentant la fonctionx→ln(2x−6) dans un repère du plan se déduit de la courbe représentantx→lnxpar une translation d’un vecteur de coordonnées (3 ; 2). 2 −xsinx d. Soitfla fonction définie surRpar :f(x)=e .fest dérivable surRet, 2 −xsinx pourx∈R,f(x)=x[2 sin(π+x)+xcos(π+x.)] e
EXERCICE6 a. Onconsidère le raisonnement suivant :
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n ∗n k « Pour toutx∈R, et pour toutn∈N, (1+x)=x1+nx. En particulier k=0 n 1 1 ∗ pourn∈Netx= 1on obtient+1+nlim 1. Comme+n= n→+∞ n n n 1 +∞, on en déduit quelim 1+∞+ =. » Ce raisonnement est exact. n→+∞ n b. Onconsidère la fonctionfdéfinie surRpar :f(x)=xlnxsix>0 etf(0)=0 et on considère le raisonnement suivant : +∗ +∗ «fest continue surRcomme produit de fonctions continues surR. De plus, comme lim(xlnx)=0=f(0), c’est quefest continue en 0. Il s’ensuit x→0 + + quefest continue surRet donc est dérivable surR». Ce raisonnement est exact. x−1 c. Soitfla fonction définie sur D = ]− ∞;−1[∪]1 ;+ ∞[ par :f(x)=xln . x+1 On considère le raisonnement suivant : «fest définie et dérivable sur D car composée par des fonctions définies et dérivables surD. Pourx∈D on peut écrire :f(x)=x[ln(x−1)−ln(x+1)] et on obtient alors
Ce raisonnement est exact. n d. SoitP(n) la phrase définie surNpar : « 4+1 est divisible par 3. » On considère le raisonnement suivant : « Supposons qu’il existen0∈Ntel queP(n0) soit vraie. Montrons queP(n0+1) n0 est vraie. PuisqueP(n0) est vraie, il existek∈Ntel que 4+1=3k. On a alors n0+1n0n0n0n0n0 4+1=4×4+1=3×4+4+1=3×4+3k=3 (4+k). n0 Ceci prouve que 4+1 est un multiple de 3 et donc queP(n0+1) est vraie. On en déduit que quel que soitn∈N,P(n) est vraie. » Ce raisonnement est exact.
EXERCICE7 2 1 1−x Soitfla fonction définie sur ]−1 ; 1[ parf(x)=ln six=0 etf(0)=0. 2 x1+x On appelle (C) la courbe représentantfdans un repère orthonormal du plan.
f(x) a. lim= −2. x x→0 b.fest dérivable en 0 etf(0)=0. 2 1 1x−1 c. Pourx∈]−1 ; 1[ etx=0,fexiste et vautf=xln . 2 x xx+1 d. Soientgla fonction définie sur ]−1 ; 1[ parg(x)=f(|x|) et (Γ) la courbe repré sentantgdans le même repère que (C). On déduit (Γ) à partir de (C) par une symétrie par rapport à l’axe des ordonnées.
EXERCICE8 Edésigne la fonction « partie entière ». Soitfla fonction définie surRpar :f(0)= 0 etf(x)=xlnxsix>0.
a. limf◦E(x)=0. x→2 x<2
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4 b.E(x) dx=6. 0 c. Ilexiste une et une seule valeur réellextelle quef(x)= −x. e d.f(x) dxdésigne l’aire de la portion de plan située entre les droites d’équa 1 e 1 tionx=,x=e,y=0 et la courbe (C) représentantf. e
EXERCICE9 x 1 Soitfla fonction définie parf(x)=dt. 2 01−t a.fest définie sur ]−1 ; 1[. b.fest croissante sur ]−1 ; 1[. c.f(0)=1. d.fest une fonction paire.
EXERCICE10 Pour tout entiern,n3, on désigne parunle nombre de diagonales d’un poly gone convexe ayantncôtés. On appelleula suite ainsie définie pourn3, de terme généralun.
a.u5=6 etu6=10. b. Pourtout entiern,n3, on aun+1=un+n−1. c. Lasuiteuest une suite arithmétique de raisonn−1. n(n−3) d. Pourtout entiern,n3, on a :un=. 2
EXERCICE11 On considère les suitesuetvdéfinies pourn∈Npar :
un+vnun+vn2 u0=1,v0=2,N un+1=,vn+1=. 2 1+2 a. Soitwla suite définie pourn∈Npar :wn=vn−un. La suitewest une suite 3 géométrique de raison−2. 2 b. Quelque soitn∈N,unvn. c. Lasuitevest décroissante. d. Lesdeux suitesuetvconvergent et ont la même limite.
EXERCICE12 3 On considère la suite u définie pourn∈Npar :u0=0,un+1=. 4−un un−1 Soitvla suite définie pourn∈Npar :vn=. On considère enfin la suitew un−3 définie pourn∈Npar :wn=ln(vn). On admet queu,v,wsont bien définies. 1 a. Quelquesoitn∈N,vn=. n+1 3
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b.west une suite arithmétique dont la raison est égale au premier terme. c. Soitn∈N; ln(v0×v1×v2×. . .×vn)= −(n+1)(n+3 .2) ln d. Lasuiteuest convergente.
EXERCICE13 Un sondage fait état de l’intérêt d’un certain nombre de personnes sur la lecture de trois revues, appelées A, B et C. Tous les chiffres cités cidessous font référence à ces personnes sondées. Parmi les personnes interrogées, 75 lisent A, 58 lisent B et 60 lisent C. On sait de plus que 18 lisent A et B, 18 lisent B et C et 15 lisent A et C. Enfin 3 personnes lisent les trois revues et 5 personnes ne lisent aucune de ces revues. Par ailleurs, et parmi les personnes qui ne lisent que la revue A, 20 sont des femmes ; parmi les personnes qui ne lisent que la revue B, les deuxcinquièmes sont des fem mes ; parmi les personnes qui ne lisent que la revue C, il y a moitiémoitié d’hommes et de femmes. a. 150personnes ont été sondées. b. 100personnes lisent une et une seulement de ces trois revues. c. Oninterroge au hasard une personne du sexe masculin qui ne lit que l’une des trois revues. Il y a 25% de chances qu’il s’agisse d’un homme qui ne lise que la revue A. d. Oninterroge au hasard une personne qui ne lit que l’une des trois revues. Il y a 25 % de chances qu’il s’agisse d’un homme qui ne lise que la revue A.
EXERCICE14 Un feu tricolore de circulation reste 55 secondes au vert et 5 secondes à l’orange, temps pendant lesquels un piéton ne peut pas traverser. Puis il reste 60 secondes au rouge, temps pendant lequel un piéton peut traverser. Dans l’exercice, on ne s’in téresse qu’aux seuls piétons qui se présenteraient pour traverser à ce feu tricolore entre 8 h 00 et 8 h 05. À 8 h 00, ce feu se met au rouge. On appelleTla variable aléatoire qui donne, en secondes, le temps écoulé entre 8 h 00 et l’heure d’arrivée devant ce feu d’un pié ton qui souhaite traverser. On admet queTsuit une loi uniformément répartie sur l’intervalle [0 ; 300]. a. Ladensité de probabilité associée àTest la fonctionfainsi définie : 1 f(t)=sit∈[0 ; 60[ ou sit∈[120 ; 180[ ou sit∈[240 ; 300[ ;f(t)=0 dans les 3 autres cas. 2 b. Laprobabilité qu’un piéton attende moins de 10 secondes est. 3 2 c. Laprobabilité qu’un piéton attende plus de 40 secondes est. 15 d. Entre8 h 00 et 8 h 05, 10 piétons se présentent à ce feu tricolore. La probabilité 3 2 que 3 d’entre eux exactement aient attendu moins de 10 secondes est. 10 3
EXERCICE15 −→−→−→ L’espace est muni d’un repère orthonormalO,ı,,k. Soit (D) la droite défi x= −3t+1 nie pourt∈Rpar :y= −4t+3 .Lorsquet∈[0 ; 1], l’ensemble des pointsM z=t+1
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de (D) décrivent un segment ; soient A et B les extrémités de ce segment, A étant le point dont les coordonnées sont toutes positives. Soit (S) la sphère de diamètre [AB]. Soient (P) le plan d’équationx−y−z+3=0 et C le point de coordonnées (3 ; 3 ; 3).
1−x3−y a. Uneéquation cartésienne de (D) est= =z−1. 3 4 b. Leplan (P) contient la droite (D). c. Uneéquation de (S) est donnée par (x−1)(x+2)+(y−3)(y+l)+(z−1)(z−2)=0. d. SoitGle barycentre de {(A,1) ; (B,−1) ; (C,−1)} (on notera queGexiste puisque la somme des coefficients n’est pas nulle). Le triangleGAC est isocèle.
EXERCICE16 Le schéma cidessous représente une situation de l’espace dans un repère ap proprié.
x
3
3
z
1
A O 12
B
y
On appelle (P) le plan perpendiculaire à (AB) passant par B et on appelle (C) le cône de sommet A et dont la base est le disque de centre B et de rayon 2.
a. Uneéquation de (P) est : 5x−y−2z+18=0. b. Ladistance de A à (P) est30 en unités de repère. c. Onconsidère le raisonnement suivant: « SoitM(x;y;z) un point de l’es −−→−→ pace.Mappartient à (AB) s’il existet∈Rtel que AM=tAB . Dans ce cas, on a x−3= −5t x=3−5t y−1=t. On en déduity=1+t» z−1=2t z=1+2t Ce raisonnement donne de façon nécessaire et suffisante une équation para métrique de la droite (AB). d. L’intersectionde (C) et du plan (yOz) est un disque.