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Publié par
Publié le
01 janvier 2012
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32
Licence :
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
10 Mo
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01 janvier 2012
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Prise en compte de l dimension patrimoniale dans la définition de
la durabilité des mo es d’exploitation des ressource aquatiques.
Projet DIMPAT
Auteurs :Gilles Bernard – ALPB de la mer ; MissionPhilippe Boisneau – CONAPPED ; Mikel Epalza
Daniel Faget – INSH (Tiers ;veilleur) ; Katia Frangoudès – UBO/AMURE Nicolas Michelet –
CNPMEM ; Rémi Mongruel – Ifr mer/DEM ; Patrick Prouzet – Ifremer (coordin teur du projet) ;
Jacqueline Rabic (CNPMEM-CM A) ; Aurélie Tasciotti – WWF
Sommaire
Un objet de recherche : La pêch artisanale maritime et continentale - définition du contexte. ......... 3
Analyse par les partenaires de la thématique traitée : Dimension Patrimoniale d l’objet de
recherche.. ............................................................................................................................................. 10
Analyse des Connaissances et A is Pertinents pour l’Objet de Recherche........................................... 17
Les problématiques abordées : ............................................................................................................. 21
Les Recommandations .......................................................................................................................... 34
Les Perspectives .................................................................................................................................... 36
ANNEXES ................................................................................................................................................ 38
2
Un objet de recherche : La pêche artisanale maritime et
définition du contexte
ontinentale -
Une importance sociale t économique majeure pour l’Union éennurope.
Dans son édition du 6 avril 2012 lele journal « : titrait » Marin «Le gros des roupes est là» avec
comme sous-titre : «Diversifiés, polyvalents, les moins de 12 mètres constitue t la grande majorité
de la flotte de pêche française. ’ils ont payé un lourd tribut aux premières réd ctions des capacités,
ils voient aujourd’hui leur poids ugmenter».
Cette constatation tirée des st tistiques officielles nationale et européenne justifient notre intérêt
pour une activité de pêche artis nale qui constitue la tsqieuaractéric majeure d la flottille de pêche
européenne :86% des 7196 na ires de la flotte de pêche française en mars 20 2 sont des moins de
12 mètres(80% si on ne prend n compte que la flottille de pêche métropolitai e). Dans ce segment
des petits navires on trouve60% de navires de 6 à 10 mètres qui sont aussi caractétsireuqis des
pêches dans les eaux intérieure : fleuves, lacs, lagunes. Les statistiques récente (source CONAPPED)
montrent la diminution rapide u nombre de pêcheurs nelssefonoisrp 532 exploitants enfluviaux :
2009 et 437 en 2012.
Figure 1: Chiffres clés
e la flottille de pêche française SIH Ifremer – Leblond 2009.
Ces bateaux opèrent dans la zo e dite côtière. En Atlantique 87% leilnttavar dans les 12 milleseten
Méditerranée 95%.Ces unités :exploitent des écosystèmes très divers lacs, lagunes, estuaires et
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deltas, bassins littoraux et zone proche côtière. De manière plus globale et au plan social, la pêche
artisanale est caétcrasérie par l caractère familial de ne’lpertesir avec une pê he à la part.
Figure 2: tionLocalisa géograph que des structures portuaires dans la partie sud de la côte atlantique
de l’Europ (d’après projet PECOSUDE – Léauté et al 2002)
La carte empruntée au program e Européen PECOSUDE dont le sujet portait s r les caractéristiques
des petites pêches côtières et e tuariennes de la côte atlantique du sud de l’Europe (Léauté et Caill-
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Milly, 2002) permet de mont er, à partir d’un exemple concret, la forte densité des petites
structures portuaires qui jalonn nt la côte de l’estuaire de la Loire au sud du Po tugal. Au total, pour
les 3000 km de façade côtière épertoriée, 15 582 navires de pêche côtière e erçaient localement
une activité de pêche à partir de 311 ports. Ceci montre comment ces act vités de pêche sont
ancrées au cœur des toirerritse t ce, depuis des siècles.
Cette même étude orrtperétiai nviron 200 espèces débarquées, de la Loire au sud du Portugal avec
des espèces à très forte valeu marchande comme la civelle (alevin de l’ang ille), mais aussi des
espèces fort prisées comme la s le, le merlu ou le bar de ligne.
Ces statistiques ne prennent pa en compte les pêcheurs à pied qui dans certaines régions littorales
forment des communautés acti es. Travaillant à proximité de leurs zones por uaires dans les eaux
maritimes, estuariennes ou con inentales, ces activités participent fortement a x économies locales
par des filières de production c urtes et de proximité, mais aussi par la mise e marché de produits
de qualité et à forte valeur mar hande : salmonidés migrateurs en Adour, Alos s de Loire, anguilles,
lamproies marines, corégones, perches, saumons de fontaine ou omble che alier, bars de ligne,
daurades, soles et turbots, merlu de ligne sont des espèces qui contribuent à la renommée des
terroirs de nombreuses régions e France.
Les actes des Rencontres nolasetreanitnI de la Petite Pêche oisseforPellenn Maritime et
Continentale1ont mis en valeur également les efforts de valorisation des prod its effectués à partir
de ces ressources exploitées démontrant le dynamisme et l’inventivité de c secteur d’activité :
valorisation par une marque collective portée par les pêcheurs : bar de ligne d la Pointe Bretagne,
merlu de ligne de la côte basque, Poissons sauvages de l’estuaire de la Giro de, tisariloavon des
pratiques de pêche du Var, v lorisation de la pêche de terroir en Savoie (grands lacs alpins),
valorisation des produits par la rantnoitamrofs à Cap Breton,….
La diversité des écosystèmes c tiers, littoraux, lagunaires, estuariens et conti entaux conduit à la
diversité des espèces pêchées t des types de métiers pratiqués. Pour expl rer ces milieux très
diversifiés : littoraux rocheux, s bleux, zones lagunaires, estuariennes ou contin ntales, les pêcheurs
professionnels font appel à des savoir-faire très variés : engins dormants com e les filets droits et
maillants parfois dérivant en e tuaire, casiers, bourgnes et bosselles ou pala gres et cordeaux ou
trainants comme les dragues à coquilles ou à algues ou des chaluts de fon s à petits et grands
maillages pour les navires les plus puissants. Certains déploient des engins p rticuliers comme les
tamis, les pibalours pour pêche la civelle, d’autres le filet maillant dérivant pour capturer les aloses,
la lamproie marine ou dans l’A our le saumon et la truite de mer. Tous utilise t leurs savoirs, leurs
1 Prouzet P., Sicot S., Véronneau F., Allardi J., Michelet N. et N. Susperregui, 2009. Actes des Rencontres
Internationales de la Petite Pêche Professionnelle Maritime et Continentale. Ed CN PPED Publication, 128
pages.
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observations du milieu pour positionner au mieux leurs engins afin de se calquer sur le
comportement migratoire ou tr phique des espèces ciblées.
La productivité de ces écosyst mes est forte, mais soumise à de nombre ses contraintes. Les
écosystèmes aquatiques sont n n seulement soumis au changement climatique qui se manifeste par
l’augmentation de la températ re et la diminution du débit des eaux superfic elles, mais aussi aux
dégradations liées aux activités des hommes. Ce changement global affecte pri cipalement les eaux
continentales, estuariennes ou littorales, mais aussi les érisractcaseuqit des aux côtières qui ne
reçoivent plus les quantités d’e u douce de bonne qualité nécessaires à la surv e des œufs, larves et
juvéniles de nombreuses espèc s de poissons qui constituent la richesse du p trimoine halieutique
des communauté