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Le bassin d’emploi de Cherbourg2 Territoire
▼
Boom de la construction dans les années quatre-vingt
ans le bassin de Cherbourg, nes du bassin. A la fin des années cerne le dynamisme de la construc-D plus de sept logements sur dix quatre vingt-dix, le parc immobilier tion entre 1975 et la fin des années
sont des pavillons, soit une proportion du bassin de Cherbourg est constitué quatre-vingt : plus de 1700 loge-
légèrement supérieure à celle de de plus de 95 000 logements. En rai- ments ont été construits en moyenne
Basse-Normandie. La situation est évi- son des bombardements subis pen- chaque année. C’est la conséquence
demment contrastée dans le bassin. dant la Seconde Guerre mondiale, la d’une croissance démographique liée
Le collectif prédomine largement à proportion de logements bâtis avant à une économie soutenue par les
Cherbourg-Octeville où il regroupe les années cinquante est faible (38 %). grands travaux (nucléaire, chantiers
69 % des logements. Dans le reste du Seuls, les bassins de Caen et Lisieux navals…). Par la suite, 28% des
territoire, l’habitat individuel est majo- affichent une proportion de loge- logements datent de cette période
ritaire : il représente plus de 90 % des ments anciens plus faible (25%). contre 24 % en moyenne en Basse-
logements dans 183 des 213 commu- L’autre caractéristique du bassin con- Normandie. Après 1990, le ralentisse-
ment de la croissance démographi-
Répartition des logements selon la date d’achèvement que a eu une incidence directe sur le
rythme de la construction : le nombre
annuel de logements construits n’at-
teint pas 800, soit une chute de 55 %
par rapport aux quinze années précé-
dentes. Ce coup de frein est plus fort
que dans les autres bassins régionaux.
Malgré ce fléchissement, le parc
immobilier du bassin cherbourgeois
demeure le plus jeune de la région :
près d’un quart des logements ont
moins de vingt ans.
Source : Insee, recensement de la population 1999
Un parc locatif privé harmonieusement réparti
es 78 000 résidences principales par leur propriétaire dans les commu- pôle urbain de Cherbourg où leL concentrent 82 % de l’habitat du nes périurbaines de Cherbourg. L’accès logement collectif est plus dense, ainsi
bassin cherbourgeois. Cette propor- à la propriété est également large- que dans les pôles ruraux tels
tion de résidences principales, supé- ment majoritaire dans les communes Valognes et Flamanville, un peu plus de
rieure à la moyenne régionale (78 %) à dominante rurale, hors pôles d’em- 40% seulement des ménages ont
est comparable à celle des bassins de plois, avec deux tiers des ménages accès à la propriété. En parallèle,
Caen ou Vire. Plus de 43 000 ména- propriétaires. En revanche, dans le 32600 ménages sont locataires de
ges sont propriétaires de leur loge-
ment, soit plus de la moitié (55 %) des Les dix communes où le logement social est le plus présent
ménages du bassin. Mais la propor-
Part des ménagestion de propriétaires fluctue fortement Nombre total Ménages vivant dans le parc socialselon le type d’habitat. Si plus de de ménages dans le parc social (en %)
80 % des ménages sont propriétaires Cherbourg-Octeville 18 681 8 653 46,3
dans l’habitat individuel privé, ce n’est Equeurdreville-Hainneville 7 105 2 433 34,2
la cas que pour 18 % des ménages Tourlaville 6 832 2 107 30,8
habitant le parc collectif privé (25 % Valognes 2 992 891 29,8
pour la région). Les communes La Glacerie 1 940 496 25,6
périurbaines et rurales, où l’habitat Querqueville 1 698 421 24,8
Bricquebec 1 617 404 25,0pavillonnaire domine, sont caractéri-
Les Pieux 1 196 337 28,2sées par une forte présence de pro-
Montebourg 844 320 37,9priétaires. Ainsi, près de 80 % des
Beaumont-Hague 460 230 50,0résidences principales sont occupées
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassins d’emploi de Cherbourg • Territoire 3
Proportion des ménages propriétaires main de la Seconde Guerre mondiale.
Près du tiers du parc social du bassin
a été construit de 1949 à 1968.
Ensuite, le rythme de la construction
de logements sociaux s’accélère
progressivement jusqu’à la fin des
années quatre-vingt: 460 logementsCherbourg
ont été bâtis en moyenne chaque
Quettehou année de 1968 à 1975, puis 510 entre
1975 et 1981, et enfin 560 entre 1982
et 1989. Le parc social a commencé à
gagner l’espace rural au cours des
années quatre-vingt. Après 1990, Les Pieux Valognes
le rythme de la construction de
logements sociaux chute brutalementBricquebec
à 100 logements par an. Près de 60 %
de ces nouveaux logements sociaux
sont dans le pôle urbain. A l’image du
reste de la région, le logement social
Saint-Sauveur-le-Vicomte s’est alors tourné résolument vers l’ha-
Barneville-Carteret
bitat individuel. Parmi les logements
sociaux récents, 70 % sont des pavil-
lons. Ils sont même majoritaires pour
la première fois dans les constructions
du pôle urbain.
La Haye-du-Puits
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003 Source : Insee, recensement de la population 1999
leur logement dans le bassin en 1999, viduelles dans les locations du parc
soit 4 % de plus qu’en 1990. Près de privé du bassin est plutôt élevée,
13 900 ménages louent un apparte- 62% contre 55% en moyenne en LE TOP 11 TERRITOIRES
ment du parc privé. Le pôle urbain de Basse-Normandie. Evolution du nombre de logements
Cherbourg regroupe la moitié des De son côté, le parc social du bassin (1990-1999)
appartements loués du bassin. de Cherbourg abrite près de 18 000
+ 6,1 %Contrairement à ce que l’on observe ménages (24 %), plus forte propor-
dans les bassins du Calvados, il n’y a tion en Basse-Normandie après le 6
donc pas une surconcentration du bassin d’Alençon-Argentan. Cette part
Part de l’habitat pavillonnairelocatif privé dans le pôle urbain. De double à Cherbourg-Octeville, et
(1999)plus, seuls 17 % des ménages du pôle oscille entre 30 et 34 % à Tourlaville
de Cherbourg louent des apparte- et Equeurdreville-Hainneville. Même 74 %
ments privés. C’est la plus faible pro- si la part des HLM reste forte dans
8portion des pôles urbains de la d’autres communes situées hors du
région. Enfin, la part des maisons indi- pôle urbain, comme Valognes ou Les Densité de résidences secondaires
(1999)Pieux, plus de 80 % des
logements sociaux sont 2Répartition des logements 5,9 au km
situés dans le pôleselon le statut d’occupation
urbain cherbourgeois, 4
soit l’une des plus fortes
Part des ménages
concentrations régiona- vivant dans le parc social
les. Cet habitat repose (1999)
très largement sur du
23,5 %
collectif (68 %).
2La construction de loge-
ments sociaux démarre
Classement du territoire parmi
véritablement au lende- les onze territoires bas-normands
Source : InseeSource : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Cherbourg • Territoire4
Le parc de résidences secondaires
se développe à l’ouest
Le parc de résidences secondaires a augmenté de 1 200la fin des années quatre-vingt-dix, les résidences A secondaires rassemblent 11% de l’ensemble de logements entre 1990 et 1999, soit + 12 %. Cette progres-
sion est surtout localisée sur le littoral, en particulier àl’habitat du bassin, soit une des plus faibles proportions de
la région. Elles sont peu présentes à l’intérieur des terres et l’ouest, de Siouville-Hague à Barneville-Carteret et sur la
façade côtière est de Cosqueville à Saint-Vaast-la-Hougue.plus particulièrement au sud de Cherbourg-Octeville. En
revanche, sur la bande littorale de la côte Ouest, la propor-
Les résidences secondairestion de logements secondaires est importante.
Elle atteint par exemple 50 % à Barneville-Carteret et 43 %
à Portbail. Sur la bande littorale orientale, les résidences
de loisirs sont un peu moins présentes, couvrant 36 % du
parc immobilier à Barfleur et près de 30 % à Saint-Vaast-la-
CherbourgHougue.
QuettehouDans ces stations balnéaires, la densité de résidences secon-
daires est d’ailleurs élevée. Elle atteint 310 logements
2par km à Barfleur (record du bassin) et 130 à Barneville-
Carteret. Ces densités restent cependant nettement
Les Pieux Valognes
inférieures aux pics relevés sur la côte Fleurie calvadosienne
ou sur l