Les transports en 2001.

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Augris (N), Jeger (F). http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0041902
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16 avril 2002

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25

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Français

Repli du commerce mondial
NOTES© DEESYNTHÈS DUSES
2002 MARS AVRIL
CONJONCTURE LESTRANSPORTS EN 2001
Nathalie AUGRIS, François JEGER1
Le ralentissement de l’économie mondiale s’est répercuté sur la France, qui a connu une croissance économique de 2 % en 2001, taux légèrement supérieur, toutefois, à celui de la zone euro. Dans ce contexte de fléchis-sement économique et de contraction des échanges internationaux, la demande de transport (pour compte propre et pour compte d’autrui) a été inégalement affectée selon les modes.
La demande des voyageurs en transports ferroviaires a crû de 2,4 %, notamment grâce au réseau TGV et à l’ouverture du TGV Méditerranée, et le transport routier de marchandises s’est quelque peu redressé (après une année 2000 assez médiocre), malgré le recul du transport routier international. La circulation automobile a retrouvé son rythme tendanciel, voisin de 3 % par an, du fait de la baisse des prix des carburants. En revanche, le fret ferroviaire et fluvial, ainsi que le transport aérien de voyageurs, ont enregistré une diminution importante de leur activité.
Dans l’ensemble, la production de services de transport a nettement ralenti (+ 0,9 % contre 4,6 % en 2000), et la trop modeste progression du transport routier de marchandises n’a pas été en mesure de compenser le recul des modes de transport en repli. La création d’emplois s’en est trouvée également affectée, puisqu’elle a progressé moins rapidement que les années précédentes.
Les résultats des entreprises apparaissent contrastés. Les entreprises de transports routiers de marchandises ont bénéficié de l’abaissement du prix des carburants et leur valeur ajoutée a augmenté de 8 %. La production et la valeur ajoutée dégagées par la RATP devraient très légèrement progresser, tandis que les comptes de la SNCF se sont dégradés. Enfin, même si Air France a obtenu de bons résultats en 2001, les comptes de l’ensemble du secteur aérien se sont détériorés, principa-lement à la suite de difficultés structurelles (AOM, Air Liberté, Air Littoral), mais également conjoncturelles (au quatrième trimestre, à la suite des attentats aux Etats-Unis).
Le ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis, amorcé dès la mi-2000, s’est poursuivi en 2001. Dans ce contexte, les entreprises américaines tout d’abord, puis celles des autres pays industrialisés (entre autres, celles de la zone euro), ont eu un comportement de déstockage massif. Dans ce climat d’incerti-tudes économiques, puis politiques, à la suite des attentats du 11 septembre, elles ont stoppé ou reporté leurs projets d’investissement.
Ce retournement conjoncturel s’est répercuté sur l’ensemble des pays industria-lisés, en affectant particulièrement leur demande extérieure et en perturbant leur demande intérieure : le commerce mondial n’avait pas connu un tel repli au cours de ces vingt dernières années.
1 écrit en collaboration avec A. d’Autume, F. Bourit, P. Huault, P. Squarcioni. Article
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