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Le diable et Satan
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15 février 2014

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41

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Français

LE DIABLE ET SATAN
par WILLIAM FINCK
Nous trouvons dans la Bible – et c’est évident à travers toute l’Histoire – deux races
opposées l’une à l’autre depuis le commencement. Ce sont la race de la Femme et la
race du Serpent, comme il est prophétisé en Genèse 3:15. La race de la Femme est
représentée à l’époque du Nouveau Testament par les descendants de Jacob-Israël.
Ce fut cette branche de la bien plus étendue race Adamique (la race Caucasienne
ou Blanche) qui fut choisie par Yahweh pour sa préservation (son « salut »), pour
continuer Son œuvre sur la Terre. À l’époque du Christ, il restait encore d’autres
branches de la race Adamique : par exemple les Grecs Ioniens (à distinguer des
Grecs Doriens et Danéens) et les Perses Élamites, mais depuis lors ces branches
se sont évanouies ou du moins ont perdu leurs identités tribales originelles. Les
peuples de la plupart de ces pays ne sont plus aujourd’hui de vrais Adamiques.
Les peuples de l’Europe du Nord descendent des tribus prétendûment « perdues »
d’Israël d’où proviennent les Germains, les Celtes, les Scandinaves etc, ainsi que
les immigrants plus anciens sur les côtes qui étaient généralement arrivés par la
mer en tant que « Phéniciens » israélites, les Grecs Doriens et Danéens, les Darda-
niens (Troyens, plus tard connus sous le nom de Romains), les Illyriens et d’autres
subdivisions moins importantes. Il est pourtant évident, scripturalement et histo-
riquement, qu’un restant des autres nations Adamiques habitent parmi eux. Les
nations d’Europe du Nord, ainsi que certaines nations d’Europe du Sud et d’Asie
telles qu’elles furent autrefois – avant qu’elles ne furent envahies par les Arabes,
les Turcs ou les Mongols – constituent le restant de la « semence de la Femme ».
Ce sont ces nations et leurs rois qui furent promis aux Patriarches (voir Genèse
35:11 ; Luc 1:77, 2:32 et autres), et le restant de ces peuples sont collectivement
les « Oints ».
La « semence du Serpent » s’est principalement reproduite à travers Canaan (Ge-
nèse 15:19–21), Ésaü (Genèse chapitre 36) et les Shélaïtes descendants du fils
cananéen de Juda, Shéla 38), ce qui est rendu évident en lisant
Jean 8:30–47, Matthieu 13:24–30 et 13:36–43, Luc 10:18–20, 11:47–51, Romains
9:1–13 et bien d’autres endroits dans les Écritures. Nous reparlerons de ces évi-
dences plus en profondeur un peu plus loin. Les Édomites, qui avaient depuis
longtemps pénétré dans les terres d’Israël et de Juda après les déportations (voir
Ézéchiel 35:10), furent absorbés dans le royaume des Maccabées aux environs deLE DIABLE ET SATAN W. Finck
130 av. JC (voirAntiquités de Josèphe, 13.9.1 [13:254–258] et autres, ainsi que la
Géographie de Strabon, 16.2.34). Par la suite, les Édomites, les Judaïtes-Shélaïtes
et d’autres Cananéens infiltrèrent puis usurpèrent les institutions du Royaume de
Judée, ce qui était déjà fait à l’époque du Christ, et cette situation fut la raison
pour laquelle on note de constantes « divisions parmi les Judéens » en Jean 7:43,
9:16 et 10:19 (voir aussi 10:26), divisions que Paul expérimenta non seulement à
Jérusalem mais également lors de ses voyages (voir Actes 13:45–51, 14:2–5 et 19
ainsi que 17:5–9 et d’autres). Notez que Luc dit que les Judéens de Bérée étaient
« de race plus noble » que ceux de Thessalonique (Actes 17:11). Ces gens querel-
leurs étaient les Juifs dont descendent en grande partie les Juifs d’aujourd’hui ; les
Juifs actuels sont donc principalement des enfants de Canaan et d’Ésaü et sont les
ennemis de Yahweh, du Christ et de la vraie Israël. Il existait également, à l’époque
du Nouveau Testament, et même longtemps avant et après cette période, jusqu’à
aujourd’hui, des descendants du Serpent en bien des lieux, autre part qu’en Pales-
tine, et qui ne sont pas identifiés en tant que Juifs, n’ayant aucune relation avec
cette contrée. Parmi ces gens, on trouve les Arabes, qui se sont depuis longtemps
répandus à travers l’Asie, l’Afrique, l’Europe du Sud et les anciens états soviétiques.
De même qu’il a été démontré que (oKristos), « l’Oint », est une appella-
tion applicable à Yahshua Christ Lui-même et aux enfants d’Israël collectivement, il
1est tout aussi évident que les substantifs (osatanas¯ ), (odia-
bolos), (oantikeimenos) et (oantikristos), entre autres,
sont des appellations appliquées aux descendants du Serpent (voir Matthieu 3:7,
12:34, 23:33, Luc 3:7, 11:47–51, Actes 13:4–12, Jude 6–13, Rév. 2:9, 3:9, 12:1–9,
20:2, 10). Ces termes, tels qu’ils apparaissent dans les écrits du Nouveau Testa-
ment, seront maintenant discutés.
os
(o satanas¯ – n 4566 et 4567) : « l’Adversaire », avec l’article. Le mot
o
est hébreu (voir le Strong’s Hebrew Lexicon n 7854). Il apparaît dans le Nouveau
Testament en environ 34 occasions. Parfois ce mot est appliqué à un être spirituel,
invisible, mais parfois il est appliqué à des gens ici, dans le monde physique. Les
synonymes de ce mot, en grec, sont :
o
(o antikeimenos – n 480), « l’opposition » ou, au pluriel, « ceux
qui s’opposent », trouvé en Luc (13:17 et 21:15) et dans Paul (Phil. 1:28, II
Thess. 2:4 et I Tim. 5:14),
o
(o hypenantios – n 5227), « opposé à », « contraire à », « adver-
saire », trouvé en Héb. 10:27.
En Révélation 12:3–9, nous voyons que le « grand dragon roux », le « serpent an-
cien », le « diable » ( ) et « Satan » ( ) représentent tous la même
entité : cette collection d’« anges » qui se rebellèrent contre Yahweh, qui furent
1. un substantif est une forme adjective ou verbale d’un mot, habituellement accompagnée d’un
article et qui est utilisée comme un nom.
2
Sat?loc?svt?ntike?menocdi?bo???nt?ocloc?penant?svat?ocke?menocqriti??n??di?boan?can?csvt?can?csvatQri??LE DIABLE ET SATAN
projetés ici sur la Terre et qui sont dans notre monde depuis les temps les plus an-
ciens. Nous trouvons dès lors ce « serpent ancien » ici présent déjà lors de la créa-
tion d’Adam, séduisant Ève et produisant Caïn. Beaucoup de gens protesteront en
affirmant qu’Adam engendra Caïn, mais pourtant cette affirmation provient uni-
quement de Genèse 4:1 (et non pas de 4:16 ou 5:1 et suivants), verset dont on
démontre qu’il est corrompu, comme il est attesté dans des sources telles que The
Interpreter’s Bible, vol. 1, p. 517, qui déclare entre autres, sur Genèse 4:1, « J’ai
acquis un homme avec l’Éternel », que l’hébreu dans ce verset est inintelligible et
que « les mots sont une glose ». Avant l’ère chrétienne, les Israélites de Judée, soit
savaient que Gen. 4:1 était corrompu et essayaient de le réparer, soit étaient en
fait en possession d’une version de Gen. 4:1 qui fut perdue avant la rédaction de la
Septante ou avant la rédaction des textes massorétiques. Car dans les traductions
plus anciennes de ce verset à partir de l’hébreu, que l’on trouve dans les targou-
mim araméens, nous trouvons des traductions ou des interprétations de Gen. 4:1
telles que :
« Et Adam connut sa femme Ève, qui était enceinte de l’ange Sammaël,
et elle conçut et enfanta Caïn ; et il était comme les êtres célestes et non
comme les êtres terrestres, et elle dit : J’ai acquis un homme, l’ange du
Seigneur » (Targoum de Jonathan),
ou encore :
« Et Adam connut sa femme Ève, qui avait désiré l’ange, et elle conçut
et enfanta Caïn ; et elle dit : J’ai acquis un homme, l’ange du Seigneur ».
L’idée selon laquelle Caïn fut engendré par le Serpent de Genèse chapitre 3 est
supportée non seulement par le Nouveau Testament (voir Matthieu 13:37–42 et
Jean 8:41–44) mais aussi par la majorité de la littérature apocryphe, telles que
IV Maccabées 18:7–8 (dans la LXX), la Sagesse de Salomon 2:24 (LXX), le Livre
d’Énoch 68:7 (selon la division en versets de Lawrence), le Proto-évangile 10:1–6

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