nouvelle économie et une nouvelle société.
Le 21e siècle apporte la connexion haut débit permanente, puis l'ère du smartphone :
le web 2.0 se met en place, fondé sur des relations sociales et commerciales plus
intenses. Mais alors que la toile offre de plus en plus de services et de connexions et
que l'univers s’y connecte et y fait littéralement exploser ses trafics, surgissent un certain nombre d'interrogations et de doutes sur les promesses d'internet.
La dynamique d'internet reste toujours explosive, avec des taux de croissance annuels en volume qui, certes, ne dépassent plus les 100 % de la décennie des années 2000, mais restent proches des 50 %. Le progrès technologique maintient un accroissement des performances des équipements et réseaux extrêmement vive, les prix d'accès subissent toujours une érosion très forte et la demande, alimentée par les contributions volontaires des usagers, reste exponentielle. Les limites physiologiques des internautes, dont l'attention ne saurait être mobilisée au-delà d'une proportion raisonnable de leur temps, sont relayées par la capacité presque infinie des objets de nos environnements à devenir "intelligents" et "communicants", ce qui ouvre un relais de croissance inespéré à internet.
L'internet de demain sera donc de plus en plus un internet entre machines, entre capteurs, entre robots, qui généreront des gisements de données sans limites, et transformeront vraisemblablement notre rapport à l'autonomie, à la décision et à la responsabilité, par la prise en charge de plus en plus massive de la gestion de notre vie quotidienne. Il est difficile d'imaginer aujourd'hui les transformations radicales que vont subir nos environnements, domestiques, urbains, sociaux, laborieux, etc. du fait de cette irruption vraisemblable de nouvelles plateformes matérielles et applicatives, robots, smart car, smart home, smart city, smart grid, smart body, etc.
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