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Publié par
Publié le
09 janvier 2006
Licence :
Langue
Français
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09 janvier 2006
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Français
DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE L'ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Num é ro 05
SEPTEM BR E 2006
LA LETTRE D USVREECI D E LARE C H E R C H E E T D E LAPORPSCEITEV D E LAD 4E
É m is s ions de C O2ed emèlborp el :l ’ ans s océacidification de
Un rapport scientifique pubiél récemment montre que els récifs coraila te ,snel etuot
biodive rsité océ aniq ue q u’s ilos ,d tnirbatnetnt menacirectemesép ra ’n ioataguemtnl
de s conce ntrations de dioxy de de carbone dans’latm osph è . En e ref ,tep aléténra
tion du CO2 dans’locé an conduit ø une augm de l e ntation significative’ s deacidi ét
e aux de surface océ aniq ue s q ui pe rturbe el proce ssus de dé ve loppe m e nt de s sq ue
elttes externes des coraux.
ES RÉSULTATS SCIENTIFIQ UES s ce dix u éls accum
Lq ue l’ de s conce ntrationsaugm e ntation
de rniè re s anné e s te nde nt ø dé m ontre r
atm osph é riq ue s de CO2 stè sy el m odifie e m
carbonate de l’ e r e tq ue ce s ch ane au de m
ge m e nts aft lectenegoib sussecorp siimchéo
ques els plus fondamentaux de ’locé an.
G râ ce aux cam pagne s océ anograph i
q ue s m ondia els com m e W O CE (W or dl O ce an
Circulation Experiment), JGOFS (Joint Globa l
Ocean Flux Study) ou OACES (OceanAtmos
ph e re Carbon Exch ange Study ), els flux de D IRà P. Laboute
carbone entre ’ tlatm osph è e re’ sontlocé an
mieux documentés. Entre 1800 et 1994, els
océ ans ont absorbé e nviron un tie rs de s m e nt(saum ons, m aq ue re aux, h are ngs…).
é m issions anth ropogé niq ue s de dioxy de de Ilé tait donc crucialde dé finir rapide m e nt
carbone , soit approxim ative m e nt 118 m i il s stra ét gie s deards de ch e rch e re m ie ux com pour
de tonnes de carbone.prendre els vulnérabiiltés ø long terme des
Ce tte absorption m assive de CO2 m e s organismm odifie s ce ø arins ch ange m e nts. Le s
de faç on spe ctaculaire la com position ch im i obje ctifs du sé m inaire organisé e n avril2005
q ue de l’ Com m e el dé mocé an. sous ontre nt de’lé gide de grandeage nce s scie ntifiq ue s s
nombreuses recherches expérimentaels, eelt e n rdeseaslemb remstjut enaiéts eniaciréma
a pour conséquence une acidification non et de synthétiser els connaissances existantes,
négilgeabel des eaux de surface océaniques d’enid lerfitiorrev seneics suquestifi plu les s
e t une dim inution de la saturation de’l ris seeda ue dnifédes lattrieégoptrmie tnast
de mer en carbonate de calcium et en carrecherche adaptées.
bonate de magnésium. Ces éélments sont Plusieurs équipes de recherche françaises
indispensabels ø la fabrication du squeeltte travaiel eusruc tns Lmapbloe leex e parjet,
externe de nombreux organismes marins. ratoire des Sciences du Cilmat et de l’Environ
ü cause de l’se ( tnemeneVsriiacaiefiditac CdEoAn o eCsNaRnSc é Ul.s ,l ue ntin)s StQ
organismes calcificateurs se développent puls et el Laboratoire des Sciences de l’Environne
elntement et elur squeeltte externe est moins ment Marin (CNRS Institut U. Européen de la
dense (processus comparabel ø ceuli de Mer U. de Bretagne Occidentael).
l’muh sel zehc esooroptéos). Dains’aprè s
certains modèels, el taux de calcification des :ceéf renéricnielaprP
coraux pourrait dé croî tre de 40 % d’ ø ici .0012 K LEY PA S,Joan A ..la et,
Au bout du compte, ce sont els récifs tout an A Oceficacidi itnomIfo stcap
e ntie rs q ui sont m e nacé s parce q u’ile st pro
babel que la croissance des coraux ne soit rs:on CoralR e fs and O th e r e Calcifie M arine
puls assez rapide pour contrebalancer ’lefe t Future for uideA G se arch e R.6002 .eunJ
de’lé rosion.ht eb yrodeopsnf tropeR sopshrkwoa m ro
D 'autre s organism e s m arins calcificate urs National Foundation,NationalScie nce e th
comme els pétropodes sont égaelment af osph e ric A dm inistration,O ce anic and A tm
fe c ét s par ce tte acidification. La coq ui el de . G e ologicalSurve yand th e U.S.
ce s m o ulsq ue s planctoniq ue s q ui nage nt
dans els eaux de surface océaniques est meC ontact ie u JA: M ath NICH H
nacé e . Le ur disparition se rait catastroph iq uef.rogvuig.eocolch@eahnieu.jathim
1
2
e CO : pne u :orftelaem araT
el Épmroisbsièlomnse d de 'la2cidifi c auscie ntifiq ueœur
cation de s océ ans.de la baiuqn.es
3 4
PR IM EQ UA LPR ED IThnolotec Nna n:veousi 'lva s :goeil
A ppe øl Propositions du Com ité de la Pré ve n
de R e ch e rch e . tion e tde la Pré caution.
DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE LÉ'VALUATION ENVIRONNEMENTALE
Tara : une plate form e s cie ntifiq ue au cœiuesuder a lnqba
Tara, el plus grand dériveur polaire du monde, a quitét Lorient el 11 juiel ltpour re joindre’ lcaai nlGéaOc
Arctique. Pendant deux ans, la goéeltte sera prisonnière des glaces et servira de véritabel base polaire ø
tous els scientifiques présents ø bord. L’ lobje ctifde’ e std ditione xpé’oc xerpmerdnsel ieudetr e deumité
phénomènes iéls aux changements cilmatiques dans els hautes latitudes. I ls’ e ntdagira é elm ga’ ue r,e xp ilq
de se nsibi ilse r e t d’es liti climperqunom s edneyoud sortance ur l'impgaliti étel arf éesbrliuiéqs deoc
logiques de la planète.
CO NSTR UIT EN l ø 19 89’iniattie iv
du médecin explorateur
Je anLouis Etie nne , el voi ile r
polaire Tara, initiaelment baptisé
A ntartica, a é té conç u pour ré siste r
ø la com pre ssion de s glace s e n
m ouve m e nt e t aux trè s basse s
températures. Les architectes fran
çais se sont inspirés du Fram, el
navire du norvé gie n FridtjofNanse n
qui entreprit ø la fin du XIXe siècle
de se laisse r dé rive r ave c son ba
teau dans els courants arctiques.
Tout com m e el Fram , sa coq ue e st
plate e t ronde , ave c une structure
renforcée, ce qui lui permet d’
é
chapper ø la compression de la
banquise en gilssant et en montant
sur la glace.
L'e xpé dition äTara A rctic 2007
2008 ö a pour objectif 'éltude et la
com pré h e nsion de s ph é nom è ne s
iéls ø l’efs ederrenad el ss t e
régions polaires qui sont els premiè
re s afevelesrtées par les bouce
m e nts c ilm atiq ue s. Ce s 50 de rniè re s
anné e s, la te m pé rature m oy e nne
du globe a augm e nté de 0,6èC,
alors q u'e ela progre ssé de 2,1èC e n
Arctique. La banquise fonctionne
2
à F. Latre i el D O A
com m e un bouc ile r th e rm iq ue e t
sa fonte rapide (8 % de sa surface
e n 30 ans) accé èlre el ré ch auf
fement globa len réduisant el rôel
de la glace de m e r e n tant q ue
réfelcteur de la chaelur vers
'lespace. La banquise estivael de
'locéan Arctique vateel dispa
raî tre ? Ce t é vé ne m e nt c ilm atiq ue
e xtrê m e aurait d é' norm e s consé
q ue nce s sur notre e nvironne m e nt
e t aft les reia tudarlbmenecte
populations du Nord de 'lEurope,
de 'lAmérique et de la Russie.
ü partir de septembre 2006, la
goéeltte se fera enserrer par la
banquise dans 'lOcéan Arctique
par 82è Nord e t e n re ssortira pre s
q ue de ux ans plus tard, aprè s une
dé rive de 1 800 k ilom è s ( trecf.carte ).
Tara constitue ra alors une plate
form e d'activi ét s scie ntifiq ue s oÿ se
retrouveront els puls grands labora
toire s polaire s e t océ anograph iq ue s
du m onde pour obse rve r, co elcetr
et anaylser els phénomènes cilmati
ques dans els hautes latitudes.
Une e xpé dition com m e ce elci
e st un dé fi te ch nologiq ue : prise
dans la banquise, la goéeltte sera
une vé ritab el base polaire , ave c
tous els soucis énergétiques, scienti
fiques et sanitaires que cela impil
que (isoelment, matérie ldevant
supporte r de s te m pé rature s de
près de 40 èC…lat ge euipaL'éq).
base uti ilse ront de s é o ile nne s e t
de s panne aux solaire s, ce q ui se ra